jeudi 13 juin 2024

LES PETITS ET GROS MENSONGES DE LA MUNICIPALITÉ. CHAPITRE I.

Le blog avait pris un peu de vacances ces derniers temps, le rédacteur étant occupé à développer d’autres projets locaux ou plus lointains… Chronologiquement parlant, la rédaction du présent billet avait commencé avant les élections européennes. Je l'avais remisé dans la mémoire de l'ordinateur d’où je le ressors ce jour. Pendant ces deux derniers mois, en effet, la machine à enjoliver municipale a bien fonctionné. La municipalité continue donc à produire sa dose de contre-vérités, quand elle ne ment pas en toute impunité aux Forgeois. Exemples à découvrir ci-dessous.

Le premier exemple a - une fois de plus - concerné le monde associatif, et en l’occurrence cette fois l’association Forges en Transition. Cette association organise régulièrement des conférences zéro-déchet, un répare-couture, un repair-café, et intervient également en milieu scolaire ou lors d’évènements à vocation environnementale, dans plusieurs communes voisines et en association avec elles. Elle est même maintenant visible à l'international ! À Forges, en revanche, l’activité de l’association est assez compliquée. Il est ainsi quasiment impossible d’obtenir une salle de grande dimension pour le répare-couture. Cet atelier est parfois victime de son succès. La salle prêtée est en effet dimensionnée pour 7/8 personnes, mais elle peut difficilement accueillir une quinzaine de participantes et participants. Il manque des mètres carrés, des tables, des chaises… Malgré le doublement des horaires, il n’est pas rare que la salle « déborde ». L’association a donc demandé d’utiliser la salle « Floréal » lorsqu’elle est libre. Cela a assez systématiquement été refusé, soit sans explication, soit en arguant du fait que la salle était non disponible. Pourtant, vérification faite, cette salle était bien disponible en de multiples occasions… Premier mensonge donc.

Autre exemple, toujours concernant la même association qui utilise une autre salle, assez délabrée en vérité (l’ancienne AMM) pour son repair-café. Celui-ci est de plus en plus populaire (plus d’une vingtaine d’objets apportés en révision par exemple lors de la dernière édition). Il se trouve que l’association disposait de la clef de ce local. Récemment, Madame la maire demande à l’association de redéposer la clef en mairie, au motif qu’il s’agit là de la règle générale appliquée à Forges. Connaissant nombre d’autres associations, des informations sont échangées entre elles et les animateurs du repair-café. Le constat est sans appel : toutes les autres associations disposent de leurs clefs et aucune de ces associations n’est dans l’obligation de restituer les clefs en mairie à l’issue des sessions. Mieux que cela, les responsables associatifs nous disent que si tel était le cas, ils ne pourraient fonctionner. Nouveau mensonge avéré, donc, cette fois ci au plus haut niveau de la commune, puisque c’est Madame la maire qui baratine l’association. La municipalité avait d’ailleurs déjà « fait le même coup » avec le répare-couture, en indiquant que le retour de la clef en mairie après chaque événement était dû au fait qu’il n’existait qu’un seul exemplaire de ladite clef. Renseignement pris auprès des service municipaux, c’est évidemment faux. Il existe plusieurs clefs de ce local, sans compter les « passes » capables d’ouvrir cette porte. Mensonge, mensonge.... 

Si vous n’êtes pas convaincu de ces arrangements systématiques avec la vérité, je peux également relater le fait qu’une association de quartier organisatrice de la fête des voisins 2024 a demandé à la mairie le prêt de barnums et de tables pour l’occasion. La municipalité avait en effet indiqué dans un des « Petits Forgeois » qu’elle pouvait aider les habitants lors de cet évènement. Réponse de la mairie à l’association de quartier sur le mode : « nous ne prêtons ni barnum, ni table, ni chaises ». Très curieusement, lors de la fête des voisins d’un hameau, Chardonnet pour ne pas le nommer, la mairie a pourtant prêté des barnums. Mieux que cela, elle a fourni le système d'éclairage et le barbecue. J’ai même cru comprendre que le tout avait été livré par les services techniques… Alors pourquoi ces différences : y-a-t-il des quartiers favorisés par rapport à d’autres ? Y a-t-il du copinage selon qui demande quoi ? Quels sont les critères pour accepter d’un côté ce qui est refusé de l’autre ? Quoi qu’il en soit, nous sommes bien, là encore, face à un nouveau mensonge municipal.

Rien de ce que je raconte ci-dessus ne surprendra le lecteur du blog, puisque j’ai déjà expliqué à plusieurs reprises en quoi la mairie est coutumière des arrangements avec la vérité, pour rester politiquement correct (voir par exemple 1, 2, 3). Cette structure mentale n’est donc pas nouvelle au sein de la municipalité. Cela fait des années que cela dure. Pour preuve de cela, référons-nous aux bobards que certains ont propagé sur les réseaux dits sociaux pendant la mandature précédente, par exemple au sujet des finances de la commune. Que n’avons-nous entendu : la commune était soi-disant en déficit, le budget n’était pas maîtrisé, la charge de la dette était insupportable, les investissements était consentis à torts et à travers, bref la précédente municipalité conduisait tout simplement Forges dans le mur en matière budgétaire… Ces mensonges, appelons les choses par leur nom, étaient le fait de proches de membre de l’actuelle municipalité, qui, une fois aux affaires, ont dû rapidement reconnaître que la situation budgétaire qu’ils avaient trouvée était plus que saine. C’est le moins que l’on puisse dire puisque nous avions laissé un budget ouvert en partant, avec un « disponible » de plus d’un million d’euros auxquels s’ajoutaient - de mémoire - deux fois 500 000 euros de fond de concours ECT, en lien avec l’exploitation de la carrière de Bajolet…

Je reviendrai plus tard sur d’autres approximations, voire d’autres fables, que cette sympathique équipe municipale propage cette fois dans le journal municipal. Le dernier opus du petit Forgeois contient en effet de magnifiques exemples de contre-vérités, à tel point que je ne comprends pas comment celles-ci ont pu passer une relecture éditoriale… Sauf à considérer qu'il s'agit là d'une volonté délibérée. Affaire à suivre donc ! 

 

Références :

1. Quand Madame la maire dérape.
Ce blog, mars 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/03/quand-madame-la-maire-derape.html

2. Une municipalité en mode "rien à cirer"
Ce blog, novembre 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/11/une-municipalite-en-mode-rien-cirer.html

3. Associations forgeoises : de nouveaux problèmes.
Ce blog, août 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/08/associations-forgeoises-de-nouveaux.html

 

Crédit illustration :

https://www.dicocitations.com/citations/citation-61182.php

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello, ami Yves, la couture c'est aussi pour les garçons ! (donc "participant-e-s"

YD a dit…

Je n'apprécie que peu l'écriture dite inclusive, que je trouve illisible, mais j'ai modifié le texte dans le sens proposé, me semble-t-il ! Il se trouve que la plupart des membres sont de participantes. Pas de jugement, simple constat :-) !

Anonyme a dit…

Rien de ce qui est écrit dans cet article ne m'étonne. Ces gens mentent comme ils respirent ; ils disent blanc à l'un et noir à l'autre, oui aux copains et non aux autres, malgré leur engagement de campagne d'une égalité de traitement. Cette équipe est un sketch permanent, où le minable le dispute à l'autosatisfaction.

YD a dit…

J'ai effectivement l'impression que l'autosatisfaction est dans l'ADN de cette équipe... On verra des élements de leur bilan dans un prochain article !

Anonyme a dit…

Merci pour ce nouveau post et pour les infos qu'il contient.