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jeudi 18 avril 2024

L’EXTENSION DU PNR DE LA HAUTE VALLÉE DE CHEVREUSE REJETÉE !



Voilà plusieurs mois, voire plusieurs années, que les services du PNR (Parc Naturel Régional) et les élus travaillaient sur le projet d’extension du PNR de la Haute Vallée de Chevreuse. Lors d’un vote récent, le projet a été rejeté par le comité syndical, et semble-t-il, avec un certain manque de courage…

Le PNR de la Haute vallée de Chevreuse comporte actuellement une bonne cinquantaine de communes, couvrant un large territoire s’étendant de notre région à l’Est, de la vallée de l’Yvette au nord, de la zone de de la forêt de Rambouillet au sud, des plateaux des Yvelines au centre et jusqu’à la vallée de la Mauldre et de ses affluents à l’ouest. La dernière extension du PNR remontait à 2011, date à laquelle j’avais porté avec le maire de Forges de l’époque, M. Antoine Lestien, le projet d’intégration de notre commune, projet concrétisée par notre entrée dans le parc à cette date.

L’intérêt des communes pour l’intégration au sein du PNR revêt différents aspects. Certaines y voit une sorte de « label », porteur d’une image, d’une marque de qualité. D’autres considèrent le PNR comme une ZAD, une « zone à défendre », non pas vis-à-vis de questions environnementales, mais plutôt de problématiques sociales. Certaines communes, dont les communes historiques du PNR, ont ainsi, parfois ou souvent, considéré le parc comme « leur » territoire, dans une logique s’appuyant sur l’entre-soi, et propre à créer ce qui s'apparente à un ghetto. L’entrée des communes de l’Essonne, ces « communes à betteraves » , dans un contexte originel purement Yvelinois a ainsi été accompagné, pendant quelques années, d’une sorte de dédain… Je pense avec une certaine fierté que l’implication forte des élus de l’époque, dont je faisais partie, dans les différentes commissions, voire dans leurs bureaux, a permis de changer le regard porté sur notre territoire. Enfin, pour terminer ce petit tour d’horizon rapide des motivations communales, d’autres communes, dont la nôtre, sont rentrées dans le parc pour y trouver une série de compétences sur des aspects historiques, patrimoniaux, sociaux, urbanistiques et environnementaux, pour n’en citer que quelques-uns. Les avis du parc sur différents dossiers nous ont été précieux. Comme à mon habitude, je serai ici aussi honnête que possible en disant que nous n’avons pas systématiquement suivi ces avis. Les techniciens du parc ont toujours un regard pertinent, certes, mais il peut être, parfois, quelque peu « maximaliste », car ces derniers évoluent en dehors des contraintes locales et particulièrement financières. Ces dernières peuvent faire que la commune devra privilégier d’autres choix. Ce choix des priorités est d’ailleurs l’essence même de l’activité municipale.

Pour en revenir à l’extension, celle-ci devait conduire, à terme, à la constitution d’un parc de 77 communes. Dans l’Essonne, les communes entrantes devaient être Angervilliers, Briis-sous-Forges, Bures-sur-Yvette, Dourdan, Gometz-le-Châtel, Saint-Cyr-sous-Dourdan, Le Val-Saint-Germain, Limours, et Villiers-le-Bâcle. Comme l’indiquent les documents du PNR, tous disponibles en ligne, l'intégration de ces communes permettrait « de compléter l’unité des versants de la Rémarde, dont une partie est déjà intégrée dans le périmètre actuel », d’une part, et,d’autre part, de conforter l’intégration « des vastes paysages agricoles du plateau de Limours ». L’intégration de Briis et Limours aurait aussi eu pour avantage pour le PNR et la CCPL de combler la structure en « peau de léopard » qui caractérise notre territoire. Pour les entités des Yvelines, d’autres logiques présidaient à leur intégration, à savoir, et je cite toujours les documents PNR, « un patrimoine naturel et bâti qui revêt un intérêt majeur » et qui aurait assuré un « prolongement des entités paysagères » à même de « renforcer la cohérence territoriale du Parc ». Je suis parfaitement d'acccord avec cette analyse. 

Malheureusement, comme m’en ont informé des élus de plusieurs communes voisines de Forges, ce projet d’extension est tombé à l’eau. Le dernier comité syndical (la réunion des représentants des communes) a en effet proposé de rejeter le projet d’extension. Les raisons qui ont conduit à cette proposition sont diverses. On évoque ainsi des problèmes financiers, le parc traversant une période difficile. On évoque également un agrandissement trop massif, trop rapide, un fonctionnement du parc à 55 communes encore insatisfaisant, et un avis des préfectures mitigé. Tous ces éléments sont sans doute à prendre en compte, mais il me semble que plusieurs éléments ont été oubliés dans cette évaluation, et que certains non-dits ont possiblement joué un rôle. Tout d’abord, les problèmes financiers du PNR ont – paradoxalement – été longtemps les conséquences de mésententes entre personnalités politiques de droite, liées au territoire des Yvelines. La partie essonnienne du PNR a elle, pour autant que j’en ai été informé jusqu’au 2020, joué franc-jeu. De plus, l’entrée de nouvelles communes se serait traduite par un accroissement du financement du PNR. Je n’ai pas vérifié le montant actuel mais l’ordre de grandeur était en 2020 de 4 à 5 euros/an par habitant, payés, bien entendu par les communes membres. Ainsi, les entrées de Limours et de Briis auraient à elles-seules permis de financer grosso modo le traitement annuel d’un agent. Par ailleurs, certaines communes du cœur du parc, les communes historiques, se vivent toujours pour certaines comme les seules vraies communes du PNR, les gardiennes du Temple en quelque sorte, et celles-ci se sont d’ailleurs montrées opposées à l’extension… Enfin, il est de notoriété que les effectifs du parc ont fondu depuis 3 ans, et que certains services ont quasiment disparu. Effectivement, dans ces conditions, il devient difficile d’assurer un fonctionnement pérenne de l’entité PNR…

Notons, dans ce micmac territorial, la position plus que douteuse de communes de la CCPL qui sont déjà membres du PNR. Sauf erreur de ma part, la CCPL avait décidé de voter contre le projet de rejet d’extension, c’est-à-dire en faveur de l’extension. Néanmoins, face à la tendance du comité syndical à rejeter le projet d’extension, toutes les communes de la CCPL qui participaient au vote, dont Forges, ont très courageusement regardé ailleurs au moment de décider. Elles se sont ainsi abstenues. Toutes, sauf une ! Seule la commune de Fontenay Lès Briis a soutenu l’extension, conformément à la décision prise, et en regard de la cohérence du projet et de son intérêt pour la CCPL. Ce couac de la CCPL est un bel exemple de raté communautaire. Quel temps perdu, quel gâchis, même si l’on peut envisager que certaines des communes recalées puissent rentrer au cas par cas dans les années à venir… Et, comme l’a indiqué M. Jean-François Vigier, maire de Bures sur Yvette, commune candidate qui ne participait pas au vote, quelle déception pour les élus qui depuis des mois et des années travaillaient à ce projet. Effectivement, on comprend leur frustration et leur sentiment d’avoir été roulés dans la farine, farine à mon sens plus politique que technique…



Références :

Le lecteur peut trouver un article de synthèse sur le PNR dans l’encyclopédie en ligne Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_naturel_r%C3%A9gional_de_la_Haute_Vall%C3%A9e_de_Chevreuse

Les documents de la révision sont accessibles sur le site du PNR :
https://www.parc-naturel-chevreuse.fr/revision-de-la-charte/revision-de-la-charte-les-documents



Crédits illustration :

Vue depuis le château de la Madeleine à Chevreuse/Émilie Jarousseau. Institut Paris Région.


mercredi 3 avril 2024

L’ILLÉGALITÉ DEVIENT CHRONIQUE ! C'EST GRAVE !


Les lecteurs le savent, je dénonce régulièrement sur ce blog les approximations, les errements, voire les mensonges municipaux d’une équipe qui s’est prétendue plus performante, plus maline et plus efficace que les précédentes… Plus récemment, la situation à Forges s’est dégradée dans la mesure où cette municipalité a pris des décisions coupables, par exemple autour des dates des mariages. Cette fois, c’est plus grave car une décision illégale prise par la commune aurait pu coûter fort cher à des administrés.

L’histoire m’a été contée par l’administrée victime – je crois que l’on peut utiliser ce mot – des mauvaises décisions municipales. Qui plus est, je dispose bien sûr et comme à mon habitude, des éléments de preuves, photos, document divers et témoignage indépendant qui corroborent les faits… L’action commence le 4 mars, date à laquelle une voisine prévient l’administré victime, de la présence d’un camion plateau qui s’apprête à retirer son véhicule de son lieu de stationnement. Précision importante le véhicule n’est pas mal garé puisqu’il occupe, comme on le voit sur l’illustration, une place de stationnement réglementaire. La gendarmerie est également présente sur place, ce qui permet à l’administré en question de demander des explications. On lui dit alors que sa voiture gênerait une opération d’élagage sur la voie publique, et que l’enlèvement a été demandé par la mairie !

Première surprise ! En effet, l’opération d’élagage n’a fait l’objet d’aucun signalement aux riverains, ni par voie électronique, ni par message dans les boites, ni par voie d’affiche. On connait le « regard » municipal vis-à-vis de certains Forgeois, mais là, la commune a fait fort. Qui plus est, la mairie n’a pas jugé bon de prendre et d’afficher un arrêté municipal interdisant le stationnement sur site. En aucun cas donc, les riverains ne pouvaient être informés de l’élagage et d’une éventuelle interdiction de stationner. On est donc en pleine illégalité, d’autant que l’argument de force majeure ne peut être utilisé dans le cas d’une opération planifiée pour justifier d’un enlèvement.

La gendarmerie précise aussi que le véhicule est signalé - on se demande bien par qui d'ailleurs - en « stationnement abusif ». Étonnement de l’administré et de la voisine, puisque le véhicule avait circulé dans la semaine précédant l’incident. De plus, le gendarme montre le marquage au sol, visible sur la photo, en date du 4 mars. Or c’est à cette même date qu’est établi le PV remis à l’administré. Ceci est plus qu’étrange car le stationnement abusif est défini comme un stationnement continu sur une durée de plus de 7 jours (ou pour une durée inférieure si celle-ci est explicitement mentionnée sur site) au même endroit sans bouger, ce qui n’est pas le cas. Deuxième erreur donc dans ce dossier, sans que je sache à qui l’attribuer.

L’affaire n’en reste pas là. L’administré floué se rend en gendarmerie pour s’entendre dire que le marquage n’est pas seul à faire foi en la matière. Ceci est vrai, mais il faut alors prouver que le véhicule n’a pas roulé pendant la durée de 7 jours. Or ce véhicule a été utilisé ! Comme cela m’est arrivé lors de mes mandats municipaux, certains petits futés pensent qu’il suffit de pousser la voiture de 30 cm pour échapper au marquage. Non ! Il est facile de déterminer si le véhicule a roulé ou non, et s’il n’a été que poussé. L’état de la voiture, la poussière les feuilles accumulées dessous et autour permettent en effet de visualiser cela. Comme on le voit sur la photo, la voiture est propre. Certes, le capot est entr'ouvert pour un petit problème mineur survenu la veille de la verbalisation, mais si l’on suspecte un effet ventouse, et là aussi pour y avoir été confronté, on relève d’abord la plaque d’immatriculation, on recherche avec la gendarmerie le propriétaire, et on lui écrit pour lui demander un retrait. C’est seulement en l’absence de réponse ou en présence d’un refus d’exécution que l’on fait enlever le véhicule. 

L’administré a donc contesté le PV. Cette personne a également déposé une main courante en gendarmerie pour signaler la procédure qu’elle juge abusive et elle a rapporté le tout aux services du procureur de la République en vue d’un éventuel dépôt de plainte. Je lui suggère également de saisir notre député du problème. En effet, la légèreté avec laquelle la mairie a géré une partie de ce dossier est à mon sens tout bonnement hallucinante. Encore une fois, et malheureusement, je n’arrive plus à m’étonner de cette désinvolture municipale qui se traduit, paradoxalement, par une sorte d’arrogance chronique… Triste pour notre commune et pour les Forgeois !




mercredi 27 mars 2024

MÉLI-MÉLO, L’EXCEPTION FORGEOISE

Un très court article pour m’étonner du fait que la commune de Forges est la seule commune de la communauté de communes du pays de Limours (CCPL), avec Courson, à ne pas être partenaire du méli-mélo 2024.

Le méli-mélo est un festival local, organisé par l’association éponyme dans plusieurs communes de la CCPL. Pendant trois semaines, en fin d’hiver ou au début du printemps, se succèdent diverses activités culturelles, avec pour objectif premier « de découvrir de nouvelles pratiques artistiques. C'est aussi la possibilité pour les associations, les organismes qui le souhaitent de présenter un spectacle en commun ». Par ailleurs, « le Méli-Mélo organise aussi des animations pour des classes de tous les niveaux, de la maternelle au Lycée : ateliers de percussions, de chansons, conférences – débats » (voir site du méli-mélo)... Bref, un joyeux mélange, à l’image du nom du festival.

Cette année, la 28ème édition, se conclura demain par une conférence de M. Bernard Terris, ancien adjoint au maire de Forges, et en l’espèce, président de l’association Danaya. Cette association forgeoise a pour objectif « d’œuvrer à la souveraineté, particulièrement alimentaire, mais aussi de santé, d’éducation et économique, des pays du tiers-monde ». Pour cela, Danaya indique que « tous les moyens écologiques, et particulièrement agroécologiques, à la disposition de l’association pourront être utilisés, par le développement de projets locaux, l’information, la formation et la diffusion de toutes les méthodes et les expériences connues par l’association de par le monde » (voir site Danaya). A mon sens, cette association a tout compris de ce peut être l’aide aux pays en difficulté dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler « le développement durable ».

Pour être entièrement honnête, Bernard Terris est un ami, et je me félicite de le voir revenir à Forges pour nous présenter son action au sein de l’association, mais également en sa qualité de chargé de mission du réseau Sahel-Désertification, et membre du groupe de travail « désertification » accrédité auprès de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Sa conférence intitulée « la grande muraille verte, une solution pour l'Afrique ? » est prévue demain jeudi 28 mars à 20h30, salle Messidor. Mon étonnement vient du fait que cet ancien Forgeois, très impliqué au niveau international, et qui vient donc nous parler du Sahel et de la désertification aussi à Forges, ne se traduise pas par un partenariat de la commune avec le méli-mélo. Ceci est d’autant surprenant que toutes les communes de la CCPL sont partenaires, sauf Courson, et qu’elles ont contribué directement ou indirectement à l’organisation des festivités dans leur territoire.

Je n’ai pas d’explication claire à ce refus de partenariat. Je constate cependant qu’à Forges, le citoyen est très souvent vu comme un simple consommateur, à qui on propose marché de la fête des mères, de la Saint-Valentin, marché de ceci, marché de cela, mais rarement – pour ne pas dire jamais - un « marché » alimenté en nourriture intellectuelle non marchande. De plus, l'actuelle municipalité a rarement marqué une appétence pour le développement durable, particulièrement lorsque cette thématique est portée par des citoyens. En ce qui concerne le refus de partenariat, je ne peux donc que faire le lien avec l’absence d’intérêt marqué de la commune pour l’activité associative, déjà dénoncée à de multiples reprises sur ce blog, associée à une absence de plus en plus flagrante d’évènements culturels dans notre commune, depuis quatre ans. Cela rend la conférence de demain d’autant plus intéressante !


Crédit illustration :

Programme du méli-mélo

lundi 18 mars 2024

UNE MUNICIPALITÉ EN MODE
« RIEN À CIRER » - ÉPISODE 2 !



C’est une habitude bien ancrée à Forges : les demandes des associations et des citoyens sont bien souvent ignorées. Trois nouveaux exemples.

Le premier cas concerne une des associations forgeoises. Fin octobre 2023, celle-ci envoie aux élus son planning d’utilisation de salles pour 2024. Aucune réponse, aucun accusé de réception. L’association renvoie donc ledit planning en novembre, puis début décembre aux élus et aux secrétariat mairie, toujours sans réponse. Début janvier, un des membres de l’association se présente en mairie pour récupérer la clé d’une des salles qu’elle utilise. Réponse de la secrétaire, étonnée : je n’ai pas reçu d’information pour cela, je ne savais pas qu'il y avait une réunion prévue. Le membre de l’association explique le problème, et après plusieurs coups de fil à droite et à gauche, on finit par obtenir l’autorisation, ou de l’élu, ou d’un des responsables… Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que 3 mois sans réponse communale, et une obligation de gérer le problème au tout dernier moment, cela ressemble à s'y méprendre à du je-m’en-foutisme…

Deuxième gag, une association utilise une des salles municipales pour son activité. En hiver, elle demande que le chauffage soit allumé pour les réunions. Arrivée dans la salle, l’association constate l’absence de chauffage ! Température du bâtiment : 2°C ! Si j’ai bien compris ce qui m’a été transmis, la chaudière était en défaut. Même chose un mois plus tard, pas de chauffage, chaudière en défaut ! Il se trouve que j’étais sur site, et connaissant le bâtiment, j’ai constaté qu’il suffisait de relancer ladite chaudière en mode « reset ». De nouveau, un mois plus tard, le gag se reproduit. Demande de chauffage, et toujours rien lorsque l’association se rend dans les lieux. Par chance, l’association a aussi pu relancer le chauffage. Incroyable de constater que la municipalité n’ait pas pris en charge ce problème. Je ne sais où cela dysfonctionne car il y a aux services techniques des gens qui connaissent tout cela. Encore faut-il qu’ils soient prévenus… Il est à noter que ce problème de chauffage a aussi affecté de nombreuses associations sportives. Pendant plus d’un mois, en fin d’automne, le gymnase communal n’a plus été chauffé : température de 6 à 8° et surtout plus de douches chaudes après l’effort… Officiellement, une pièce de chaudière manquait. Inutile de dire que on a non seulement claqué des dents, mais aussi grincé des dents dans les associations qui ont eu, très vaguement, le sentiment de se faire mener en bateau par la municipalité.

Autre gag en date coté association, la commune va à nouveau fermer les salles communales la deuxième semaine des vacances de Pâques. Officiellement, le motif serait les économies d’énergie. Désolé de le dire, mais on est là dans le prétexte, car en cette période, le chauffage, quand il marche comme on l’a vu, est plus que réduit… J’avoue ne pas comprendre les motivations de la commune en l’espèce, autrement qu’au travers de l’analyse récurrente que je fais de l’absence de véritable projet communal, de l’absence de connaissance du monde associatif, et également et contrairement aux propos lénifiants de l’équipe municipale, de l’absence de volonté facilitatrice des élus en regard de ces activités.

Dernier problème, voilà au moins deux fois que je signale à la mairie, en m’y rendant, que l’évacuation calibrée d’un des bassins de rétention du pré aux chevaux ne fonctionne pas. Je suis repassé en mairie ce lundi matin pour d’autres raisons, et j’ai de nouveau signalé le problème, car avec les fortes pluies récentes, le niveau a encore monté. La situation n’est pas critique en termes de risque de débordement, mais en regard de la profondeur du bassin. Il doit bien y avoir 80 cm d’eau au droit de l’évacuation. Cela suffit pour qu’un enfant qui échapperait à la vigilance d’un adulte puisse rapidement s’y noyer. J’ai signalé ce problème de nouveau ce matin à la gentille secrétaire de mairie. Elle me dit avoir transmis ma remarque en plusieurs occasions aux élus et aux services, mais apparemment, cela n’a eu aucun effet… Pourquoi ne suis-je pas plus surpris de ce qui ressemble à une habitude forgeoise ! J’ai donc pris sur moi de passer dans la foulée un message au responsable de la Foncière de la Vallée de Chevreuse, toujours propriétaire de ces parties du site pour une intervention. Toujours très aimable et à l’écoute, ce dernier m’a assuré qu’une entreprise passerait demain pour régler le problème. Alors juste pour info, je ne suis plus conseiller ou adjoint au maire, mais j’ai l’impression d’en savoir plus que certains élus actuels sur notre commune. C’est désespérant après quatre ans de mandat. Ou alors, est-ce simplement caractéristique, de nouveau, du fonctionnement en mode rien à cirer que je dénonçais plus tôt…


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Document personnel

mercredi 13 mars 2024

LE PARISIEN REVIENT SUR L' ÉPISODE DES MIGRANTS HÉBERGÉS À FORGES



Le Parisien revient dans sa livraison de mercredi 6 mars 2024, sur l’épisode des migrants hébergés à Forges (1). Il remet quelques pendules à l’heure mais passe en partie à côté de plusieurs éléments importants, explicatifs de ce qui reste à mon sens un des éléments les plus honteux de l’histoire récente de notre commune.

L’article rappelle tout d'abord deux faits essentiels. Premièrement, l’implantation des migrants au centre d’accueil de la ville de Paris n’a en aucun cas relevé d’une décision communale. Il s’est bien agi d’une décision préfectorale prise avec l’aval de la Ville de Paris. Deuxièmement, en aucun cas la commune ne pouvait contester cette décision, même tenant compte de l’opposition locale au projet.

L’article indique ensuite que les efforts de la commune, et l’écoute des services préfectoraux, nous ont permis de réduire le nombre de personnes accueillies et la durée de cet accueil. Mais comme le dit l’auteur de l’article, « cela n’a pas suffi à réduire la colère ». Sauf qu’à mon sens, on ne le pouvait pas. Il ne s’agissait pas, en effet, d’une colère, mais d’une psychose, au sens premier du terme, c’est-à-dire « d’un trouble ou une condition anormale de l'esprit, évoquant le plus souvent une ou des obsessions avec pour résultat une perte de contact avec la réalité » (2). Qui plus est, cette psychose était en réalité une psychose collective, aussi appelée hystérie collective ou hystérie de masse, définie en sociologie et en psychologie comme « un phénomène d'impressions collectives de menaces, réelles ou imaginaires, dans une population ou une société donnée, à la suite de rumeurs et peurs » (3). Effectivement, les propos tenus dans notre village par certains habitants, ou lors de diverses réunions, confirment mon analyse, puisque nous y avons entendu évoquer, en lien avec l’arrivé de ces migrants, des problèmes de délinquance accrue, de vols dans les maisons, les plus atteints de nos concitoyens allant même jusqu’à parler ouvertement de viols, y compris sur les enfants de l’école élémentaire locale. Je mets également de côté les propos sur le devoir chrétien de protéger sa famille, propos tenu par des gens ayant visiblement oublié le sens premier des évangiles. Et c’est un agnostique qui le dit…

Pour en revenir à la psychose, ce terme « qualifie les formes sévères d'un trouble psychiatrique durant lesquelles peuvent survenir délires, hallucinations, violences irrépressibles » (2 ). C’est bien ce qui s’est produit. Comme je l’écrivais dans un de mes billets de blog passés, les élus de l’époque ont été victimes de violences (4). Les moins graves ont consisté en des insultes, des appels téléphoniques en pleine nuit, les plus graves en des atteintes aux biens (aux véhicules par exemple), et surtout en des menaces de mort contre certains élus ou leurs enfants.

À la manœuvre, on retrouvait bien sur des membres d’une des composantes les plus racistes et xénophobes de la vie politique, à savoir le front national (FN) devenu par la suite le Rassemblement National (RN). Ces membres ont d’ailleurs ouvertement participé à Forges à une réunion publique houleuse, à laquelle se trouvaient la préfecture de l’Essonne, Emmaüs, association en charge de la gestion au quotidien du projet d’accueil, le SDIS, la gendarmerie, et la commune. Dans cette réunion, dans le public, se côtoyaient certains membres du FN, des personnes extérieures à la commune et des Forgeois, certains inquiets, d’autres déjà victimes de la psychose collective… Une partie de ces Forgeois, environ 200 personnes, n’a d’ailleurs pas hésité à défiler à côté du FN dans les rues de notre commune un peu plus tard.

Cette récupération par l’extrême droite est bien évoquée dans l’article, mais ce dernier en minimise l’importance en précisant : « désormais, les habitants insistent bien pour dire que la commune n’est pas gangrénée par l’extrême droite ». Certes, la commune n’est pas gangrénée. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le score du dernier avatar de ce parti aux dernières élections législatives ou le RN culmine à un peu moins de 14% à Forges. Cependant, l’article oublie de mentionner les éléments que j’indiquais plus haut, qui montrent a minima le rôle joué par le FN, et concomitamment par certains habitants. Certains, qui ont passé pas mal de temps à alimenter les peurs sur les réseaux dits sociaux, ou à manifester, sont maintenant des élus ou des proches de membres du conseil municipal… Il en résulte assez logiquement un fonctionnement municipal à mon sens dégradé, basé sur un entre-soi social, d’où sont exclus les plus pauvres, les associations qui les soutiennent, et d’une façon générale le monde associatif local (voir 5 et 6 par exemple). Mue globalement par une peur de toute action, de tout projet qui ne se conforme pas à son modèle social, l’équipe municipale entraîne lentement mais surement la commune dans un fonctionnement oscillant entre ghetto de riches et cité dortoir…

Pourtant, comme le précise l’article du Parisien, il est nécessaire de dire que tous les Forgeois ne se sont pas laissés piéger par la psychose collective évoquée plus haut. De nombreux concitoyens, près d’une centaine, se sont spontanément proposés pour aider la commune dans l’accueil de ces migrants, fournissant des vêtements, des chaussures, des produits de soins, des cours de français, etc., pour soutenir une population qui avait fui la guerre, et qui, selon les dires de l’article, « voulait se refaire une santé » à Forges, avant de prendre un nouveau départ en France. Comme je l’ai écrit dans ce blog, cet accueil n’a entraîné aucun trouble pour la population. Certains des opposants ont même trouvé à terme les migrants amicaux et polis. C’est d’ailleurs ce que dit l’article en citant les propos d’une Forgeoise : « nous n’avons pas changé nos habitudes et il ne s’est jamais rien passé ». 

C’est juste un peu tard pour le reconnaitre…



Références :

1. Florian Garcia. À Forges-Les-Bains, des habitants hostiles en 2016. Le Parisien. Mars 2024.

2. Psychose. Encyclopédie Wikipédia.
Consultable en ligne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychose

3. Psychose collective. Encyclopédie Wikipédia.
Consultable en ligne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychose_collective 

4. Pourquoi ne suis-je pas allé sur le parvis de la mairie de Forges lundi ? Ce blog. Juillet 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/07/pourquoi-ne-suis-je-pas-alle-sur-le.html 

5. Pour Noël, les Forgeois fragiles sont priés d'aller se faire voir... ailleurs. Ce blog. Décembre 2022.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2022/12/pour-noel-les-forgeois-fragiles-sont.html

6. Associations forgeoises : un gros coup de semonce ! Ce blog. Septembre 2022.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2022/09/associations-forgeoises-un-gros-coup-de.html



Crédit illustration :

Le Parisien. Edition du 6 mars 2024.

jeudi 8 février 2024

À FORGES, DE BIENS TRISTES VŒUX …

Le mois de janvier est maintenant terminé et avec lui la saison des vœux. Ce moment républicain et de convivialité est l’occasion de faire le point sur l’année écoulée, à tous niveaux, et de mettre en avant les réalisations et les acteurs locaux dans nos communes. Mais pas à Forges…

Mon passé d’élu me vaut de conserver l’amitié de personnalités encore élues, qui me font le plaisir et l’honneur de m’inviter à la cérémonie des vœux. J’ai ainsi pu me rendre à Briis, Limours, et Saint Maurice (par ordre alphabétique pour éviter toute polémique). Je n’ai, en revanche, pas assisté aux vœux à Forges, ayant un RV médical à la même heure, mais plusieurs de mes amis et proches ont pu y assister et m’en faire un compte rendu. Malgré le ton enjoué de Mme le maire, l’ambiance y était plutôt tiède dans l’ensemble. En effet, si l’on retire les élus présents et leurs proches, et le personnel municipal, on dénombrait une petite quarantaine de personnes présentes, dont nombre se sont empressées de s’éclipser. Cela constate fortement avec le nombre de personnes présentes dans les autres communes, même à Saint Maurice, qui ne compte que 1500 habitants, et où plus de 250 personnes se sont retrouvées dans le gymnase communal…

Par ailleurs, dans les trois communes où j’ai pu assister aux vœux, le ou la maire ont commencé leur discours de façon plus ou moins prolongée en retraçant les évènements marquants de l’année écoulée, pas au niveau communal, mais aux niveaux national et international. Ce point me semble paradoxalement important car la commune n’existe pas en tant qu’entité isolée, ex nihilo, elle est intégrée dans un territoire, pour nous la CCPL et le PNR, et à un niveau supérieur dans un département et une région. Elle est également fortement affectée par les décisions prises au niveau national par le gouvernement et la représentation parlementaire, et au niveau international par les crises de toutes sortes, qu’elles soient politiques ou plus encore environnementales. Cet exercice, certes quelque peu contraint, est l’occasion de comprendre comment la commune, par l’intermédiaire des élus, se perçoit dans l’environnement local, national et mondial. À Forges, on ne peut pas dire que cette vision ait été exposée, confirmant ainsi le sentiment de repliement, d’entre soi, et surtout l’absence de vision et de réflexion politiques globales que je dénonce dans mes billets de blog. Aucun mot par exemple sur la crise écologique… Or, me semble-t-il, la commune est pourtant l’échelon le plus approprié, car le plus proche de la population, pour mettre en place des orientations pertinentes pour cette dernière. Nous sommes, là, dans la traduction pratique du motto « think globally, act localy » (penser globalement, agir localement). Mais pas à Forges…

Par ailleurs, les élus forgeois se sont signalés par leur absence aux voeux dans certaines des autres communes. Il est en effet de tradition qu’au moins un élu communal se rende dans les communes de la CCPL pour assister aux vœux des maires. Or je n’ai vu aucun élu forgeois à Saint Maurice, aucun à Briis. Entre le ou la maire, et les 6 ou 7 adjoints, il devrait pourtant y avoir quelqu’un de disponible. Visiblement, pas à Forges… Plus embêtant, il est de tradition également d’envoyer un mot d’excuse en cas d’impossibilité d’assister. Plusieurs communes l’ont fait (et elles ont été citées et remerciées par les maires), mais, semble-t-il, pas Forges…

Autre élément très frappant, et bien triste, toujours au chapitre des remerciements, ceux de la commune aux acteurs de la vie locale. Si les personnels municipaux ont bien été cités, remerciés et félicités dans toutes les communes, y compris chez nous, il en va différemment des associations. A Briis, à Limours, à Saint Maurice, leur forte contribution à la vie locale a été fortement valorisée, et leur rôle dans le vivre ensemble très mis en avant, que ces associations soient à vocation culturelle, sportive, musicale, ou social. Certaines ont été invitées sur scène, pour d’autres seule la présidente ou seul le président l’ont été, qui pour y être remercié, qui pour recevoir la médaille de la ville… A chaque fois, le rôle majeur que jouent les associations dans le monde communal, dans le bien être apporté à nos concitoyens mais aussi aux citoyens des communes alentours, a été souligné. Mais pas à Forges…

Pas à Forges, ou, de nouveau, les associations semblent toujours n'être que là que pour casser les pieds des élus. Elles ont ainsi reçu de la municipalité voilà quelques semaines, le même incroyable message de préparation de dossier de subventions. Incroyable car il ressemble trait pour trait à celui de l’année précédente. Il y est rappelé plusieurs fois que les subventions ne sont pas des obligations, que pour y prétendre « l’association doit participer à des actions ayant un intérêt public local pour Forges-les-Bains » - comme si l'activité associative n'intéressait aucun Forgois - et qu’il « n’y a aucun droit à la subvention », ce qui est de nouveau une erreur puisque les associations ont bien vocation à recevoir de tels soutiens financiers de la part de collectivités… Enfin comme l’année dernière, le message se termine de façon vulgaire, sans la moindre formule de politesse. Nouveauté cette année, il est de plus signé par une élue récemment décédée. Or, les morts, en général, n’envoient pas de mails d’outre-tombe, mais, là non plus, pas à Forges…


Crédits illustration : 

Montage personnel à partir du personnage du chat de P. Geluck.



jeudi 18 janvier 2024

FORGES : LA MAIRIE ENCORE ET ENCORE DANS L’ILLÉGALITÉ


Cela devient une habitude trop fréquente ! La mairie est encore une fois dans l’illégalité, et encore une fois au sujet des mariages. Je ne comprends pas comment cela est possible. A croire que personne ne relit les textes proposés par la municipalité et que personne n’alerte sur les risques pris en regard de ces illégalités par la commune. Ou, autre possibilité, c’est à croire que tout le monde s’en moque…


Cette fois, nouveauté à Forges, la municipalité demande aux futurs mariés de signer une charte de mariage avant la cérémonie, comme élément constitutif du « dossier » à déposer. Cette charte réglemente la cérémonie et en règle tous les aspects organisationnels. Heure d’arrivée, stationnement des véhicules, comportement des mariés et de leurs invités, etc. Sur ces seuls points là, je n’aurais pas de remarque particulière au-delà du fait que ce qui est indiqué relève du simple bon sens, et que la demande de signature des mariés revient un peu à les considérer comme des gamins, voire des débiles légers… Là où le bât blesse, en revanche, c’est dans l’excès de contrôle que la commune de Forges opère. Elle interdit maintenant tout accompagnement musical dans l’enceinte de la mairie. L’entrée des musiciens « non autorisés » (?) est même interdite, ce qui fait que si l’on prend le texte au pied de la lettre, toute personne susceptible de jouer de la musique, ou dont la musique est l’activité professionnelle, ne pourrait entrer sans avoir dit qu'elle était musicienne et y être... autorisée. J’exagère un peu, bien sûr, mais il n’en reste pas moins vrai qu’un accompagnement musical, même discret, est interdit. À Forges : pas de musique, pas de marche nuptiale, pas de chanson, même discrète, bref silence radio dans le périmètre de la mairie. D’ailleurs, il est expressément demandé aux mariés de débarrasser vite fait le plancher de la mairie. Je cite : « les mariés et leurs invités doivent quitter rapidement la salle des mariages et les abords de l’hôtel de ville afin d’en libérer l’accès et préserver le calme pour les mariages suivants ». Même s’il n'y a pas de mariage suivant ? Exit donc aussi les photos sur le perron de la mairie. Bref, vous êtes mariés, et maintenant dégagez ! Mais dégagez en silence, puisque les bruits excessifs (ex. klaxons de véhicules sont également interdits)… Comme le dit M. Robert Hanicotte, maître de conférences à l’Université de Lille, bon spécialiste de la question (1) : « le code pénal est d’abord susceptible de s’appliquer lorsqu’un cortège cause des nuisances sonores suffisamment graves pour troubler la tranquillité d’autrui, en particulier, celle des riverains (CP, art. R 623-2). Cependant, son efficacité est sujette à caution. Un cortège nuptial silencieux, par définition, ça n’existe pas… ou c’est un cortège funèbre. Il est délicat de fixer le seuil de tolérance au-delà duquel, pétards, cornes de brumes et autres sifflets sont considérés comme attentatoires à la tranquillité publique ».

Plus grave que ce qui précède, certaines dispositions de la charte sont illégales en regard du droit. La première est de rendre responsables les mariés des infractions commises par d’autres personnes. Je cite : « les futurs époux sont responsables du bon déroulement de la cérémonie… [y compris avant et après la cérémonie et y compris] … s’agissant du comportement des personnes partageant au cortège [sic ; on notera la faute de syntaxe] qui l’accompagne ». En effet, je ne vois pas sur quel fondement juridique les futurs époux seraient responsables aux plans civil ou pénal des agissements d’une ou plusieurs personnes du cortège, même après signature de la charte. Le même spécialiste de ces questions indique qu’en droit « leur signature [note : celle des mariés] ne saurait faire peser sur eux une responsabilité du fait d’autrui » (1). Il ajoute « si, à travers la charte, les élus s’emploient à responsabiliser les futurs conjoints, celle-ci n’est pas, par elle-même, de nature à engager leur responsabilité ». Il s’agit là, à mon sens, de la simple application de l’article 121-1 du CP : « Nul n'est responsable pénalement que de son propre fait » et de l’article 1240 du CC « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ».

La seconde irrégularité est de demander aux futurs époux de signer la charte comme élément constitutif de leur dossier, nécessaire à la célébration du mariage. Sous-entendu : si pas de signature, pas de dossier complet, et pas de dossier complet pas de mariage. Là il me faut être très clair, un élu ne peut refuser de célébrer le mariage au motif que les mariés n’auraient pas signé la charte. Le même spécialiste cité plus haut indique qu’« au regard du droit, une charte des mariages ne peut faire naître d’obligations. Elle n’a pas la nature d’un contrat, le mariage lui-même ne revêt pas de caractère contractuel. On ne peut pas, non plus, invoquer un engagement juridique envers la commune, le maire agissant en sa qualité de représentant de l’État. Il faut en conclure que l’éventuel refus de signer la charte de la part des futurs mariés ne saurait constituer une faute. Le refus de célébrer le mariage au prétexte que ces derniers n’auraient pas signé ce document serait entaché d’illégalité. À l’évidence, un tel refus n’entre pas dans le cadre de l’article 175-2 du Code civil, lequel autorise le procureur de la République à faire opposition au mariage ou à surseoir à sa célébration » (1). En d’autres termes, si les élus d’une commune s’avisaient de refuser de célébrer un mariage pour non signature de la charte, ceux-ci s’exposeraient aux poursuites pénales que j’ai déjà évoquées, à savoir, sur le fondement des articles 342-1 et 432-7 du CP, cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende, voire dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende si le refus a été suivi d'effet (2).

Il ne s’agit pas là d’ailleurs de ma seule interprétation de la loi. M. le Préfet de l’Essonne, dans un courrier récent adressé aux maires de l’Essonne au sujet des chartes indique en effet que « cette charte n’étant pas une formalité obligatoire prévu par le code civil pour se marier, le refus des futurs époux de la signer ne saurait constituer à lui seul un motif pour le maire de ne pas célébrer le mariage » … On ne saurait être plus clair. À ce stade, et à titre personnel, j’invite donc vivement les futurs mariés à refuser de signer ce document entaché d’irrégularité…

Un mot pour dire que je suis bien conscient que certaines cérémonies de mariages, et surtout leurs cortèges, ont donné lieu, dans quelques villes, à des débordements voire à des comportements contrevenant à la loi. J’ai demandé aux anciens élus de Forges s’ils avaient eu vent de tels débordements, ou si eux-mêmes avaient été confrontés à des comportements anormaux lors de mariages : en 12 ans de mandat (2008-2020), aucun trouble n’a été constaté dans notre commune. De plus, depuis 2020, je n’ai pas entendu parler de quoi que ce soit d’étrange, exception faite des irrégularités commises par la mairie elle-même ! On se demande dès lors pourquoi tant de zèle dans notre commune qui semble de plus en plus se caractériser par une volonté accrue de contrôle, d'interdiction, et de (vidéo)surveillance des citoyens. La peur, toujours la peur, sans aucun doute…


Références :

1. Robert Hanicotte. Les mariés, la noce et Pandore. Faut-il interdire les cortèges nuptiaux ? L’actu-juridique. Avril 2017.
Consultable en ligne :
https://www.actu-juridique.fr/civil/les-maries-la-noce-et-pandore-faut-il-interdire-les-corteges-nuptiaux

2. La mairie de Forges dans l’illégalité. Ce blog.
https://dessaux.blogspot.com/2023/12/la-mairie-de-forges-dans-liillegalite.html

3. Lettre du Préfet de l’Essonne à M. et Mme. les maires. Juin 2022
Consultable en ligne :
https://ume.asso.fr/IMG/pdf/courrier_aux_maires_16-06-2022.pdf



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Dessin de Devigne pour La Montagne

jeudi 28 décembre 2023

LA MAIRIE DE FORGES DANS L'ILLÉGALITÉ (SUITE ET PROBABLEMENT PAS FIN...)

J'avais promis à un lecteur un suivi au sujet de la décision de la mairie de ne plus célébrer les mariages les samedis de juillet jusqu'à mi août, et lors des semaines délections. Le voici ; il sera bref.

En regard de la décision de ne pas célébrer de mariages les samedis précédant les élections, on peut évidemment envisager que la salle des mariages, occupée par le bureau de votre N°1, ne puisse être effectivement utilisée. Cet argument ne suffit pas, néanmoins, à refuser l'organisation des cérémonies les veilles d'élection. La loi est claire là dessus. Comme je l'indiquais dans l'article précédent (1), le choix du jour est en effet laissé à l'appréciation des futurs époux ou épouses, à l'exception des dimanches et jours fériés... Le choix de l'heure lui, ne peut être imposé aux élus, officiers d'état civil, mais il est de tradition - et il est recommandé - de se conformer aux voeux des mariés. 

Que faire si la salle des mariages est indisponible, par exemple en cas de destruction, travaux, élections ? Là aussi la loi est très claire : toute salle de la mairie (la maison commune) peut être utilisée pour célébrer le mariage, sans qu'il soit nécessaire d'en informer quelque autorité. Dans le cas de Forges, on peut donc célébrer un mariage dans la salle du conseil, certes moins « glamour » (désolé pour l'anglicisme), moins chic que la salle des mariages. Il n'y a donc aucune raison de refuser de procéder à un mariage une veille d'élection. A noter : « aucun texte de nature législative ou réglementaire n’impose la présence des symboles républicains, que sont le drapeau national, le buste de Marianne, le portrait du Président de la République ou la devise de la République dans la salle affectée aux mariages (JO AN, 10 avril 2012, p. 2883) » (2).

On peut bien sur imaginer, cas d'école, que toutes les salles d'une mairie soient en rénovation ou inaccessibles. Que faire dans ce cas ? La loi prévoit que toute salle municipale peut être utilisée pour la célébration d'un mariage. Il y a, dans ce cas cependant, des conditions à remplir. Celles-ci sont cadrées par les articles L.2121-30-1 et R.2122-11 du code général des collectivités territoriales (CGCT) qui disposent que « le maire peut, sauf opposition du procureur de la République, affecter à la célébration de mariages tout bâtiment communal, autre que celui de la maison commune, situé sur le territoire de la commune ». Si l'élu souhaite utiliser doit un bâtiment communal autre que la mairie, il ou elle doit donc en informer préalablement le procureur de la République. Ce dernier dispose alors d'un délai de deux mois pour faire connaître au maire son opposition motivée au projet. Dans ce contexte, le procureur doit veiller à « ce que la décision du maire garantisse les conditions d'une célébration solennelle, publique et républicaine. Il s'assure également que les conditions relatives à la bonne tenue de l'état civil sont satisfaites » (2).

Bref, ce petit paragraphe du Petit Forgeois sur la non célébration de mariages en juillet et août, et lors des veilles d'élections, est complètement hors des clous. Venant de cette municipalité, qui ne se caractérise pas vraiment par le souci du service aux citoyens, je n'en suis pas plus étonné que cela...

Références :

1. La mairie de Forges dans l'illégalité. Ce blog.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/12/la-mairie-de-forges-dans-liillegalite.html

2. La vie communale. Bases juridique. Le mariage.
Consultable en ligne :
https://www.laviecommunale.fr/bases-de-donnees-juridiques/la-vie-communale/?docName=&sharedDocUid=42749

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Document personnel


vendredi 22 décembre 2023

LA MAIRIE DE FORGES DANS L'ILLÉGALITÉ !

 

Je viens de voir dans le dernier numéro du Petit Forgeois, décevant par ailleurs, que la municipalité refuse de procéder aux mariages entre le 1er juillet et le 15 aout. Cette disposition est non motivée ; elle est aussi stupide puisque de nombreux mariages ont lieu les samedis d'été. Plus grave, cette décision est aussi illégale. Explications.

Les différentes textes de lois relatifs aux cérémonies de mariage fondent le droit en la matière. Que disent ces textes ? Tout d'abord, tout mariage doit pouvoir être célébré dans une commune française. En lien, le maire et ses adjoints sont officiers d’état civil (art. L. 2122-32 du code général des collectivités territoriales, ou CGCT). En cas d'indisponibilité du maire et des adjoints, par exemple pour raison professionnelle, de congés, de maladie ou autre, il est possible de faire procéder au mariage par un conseiller municipal. Je cite les indications données par le Journal Officiel du Sénat (27/05/1999) : « L'article L. 2122-32 du CGCT confère la qualité d'officier d'état civil, nécessaire pour procéder à la célébration d'un mariage, au maire et aux adjoints. Toutefois, l'article L. 2122-18 du même code dispose que le maire peut déléguer, sous sa surveillance et sa responsabilité, par arrêté, une partie de ses fonctions à un ou plusieurs de ses adjoints et, en l'absence ou en cas d'empêchement des adjoints, à des membres du conseil municipal ». Ceci signifie également qu'un conseiller municipal ne peut « célébrer un mariage que si tous les adjoints sont empêchés et s'il a reçu délégation du maire à cet effet ». Il existe dans ce cas une tolérance pour que le conseiller délégué porte l'écharpe tricolore, même si en droit strict, ce port pourrait être qualifié au pénal comme port illégal d’uniforme (art. 433-14 du Code Pénal, ou CP).

Il existe néanmoins quelques motifs de refus de célébration de mariage, pour un officier d'état civil, mais ceux-ci sont très encadrés, heureusement. Outre le cas de force majeure (catastrophe naturelle, accident majeur, etc.), difficilement invocable ici, le premier est que le dossier déposé en mairie soit incomplet. En d'autres termes, si les formalités nécessaires n'ont pas été accomplies, le refus de procéder au mariage s’impose. De même, le refus peut être motivé par une opposition régulièrement formée, telle que l'absence du consentement du conseil de famille, lorsqu'il est nécessaire, ou s’il y a altération des facultés personnelles d’un des futurs époux (art. 172 et suivants du Code Civil, ou CC). Les autres cas concernent l'existence « d'indices sérieux laissant présumer, le cas échéant au vu de l'audition ou des entretiens individuels mentionnés à l'article 63 du CC, que le mariage envisagé est susceptible d'être annulé au titre de l'article 146 du CC ou de l'article 180 du CC » (art. 175-2 du CC). Les deux articles en référence se rapportent essentiellement au consentement nécessaire (art. 146) et sur l’identité des mariés (art. 180). Ce sont là les seuls motifs autorisant un maire et un officier d’état civil à refuser de procéder au mariage.

Quant au choix de la date, celui-ci est réglé par le code civil et par l’instruction générale relative à l’état civil (IGREC), et tous deux sont très clairs : « Le jour de la célébration est fixé par les futurs époux (art.75 du CV) [note de l’auteur : donc pas par la mairie]. Sauf péril imminent de mort, les intéressés ne peuvent pas imposer à l’officier de l’état civil de célébrer le mariage les dimanches et jours fériés. Le jour peut être choisi dès le début des formalités à accomplir en vue du mariage ou être fixé ultérieurement. Les futurs époux peuvent à tout moment changer d’avis et demander que la cérémonie soit reportée ou avancée. Ils doivent cependant attendre l’achèvement du délai de publication, sauf s’ils en ont été dispensés ». La loi reste muette sur le choix de l’heure, mais une autre IGREC indique que l‘officier d’état civil (c’est-à-dire le maire ou les adjoints) « respecter autant que possible le souhait des époux ». Donc, désolé, mais refuser de célébrer des mariages le samedi est totalement illégal !

Il convient donc de s’étonner de ce message de la mairie de Forges, qui pourrait valoir aux élus de sérieux problèmes s’il était maintenu… En effet, le refus de célébrer un mariage expose son auteur à des poursuites, en regard des articles 342-1 et 432-7 du CP. Je cite : « Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique, agissant dans l'exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende (art. 432-1). L'infraction prévue à l'article 432-1 est punie de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende si elle a été suivie d'effet (art. 432-2).

A ce stade, je m’interroge donc tout d’abord sur les motivations qui poussent l’actuelle municipalité à ne pas se conformer à la loi. Un maire et ses adjoints devraient en effet montrer l’exemple en matière de respect des lois. Force est de constater que tel n’est pas le cas à Forges, entre refus de mariage, refus récurrents non motivés de prêt de salles communales, et autres insultes semi-publiques à des associatifs… Je dirais même que la façon dont l’actuelle équipe municipale semble se complaire dans cette situation est honteuse, en regard de la fonction et de ce qu’elle implique en termes républicains. Résulte- t-elle d’un je-m’en-foutisme déjà évoqué, d’un poil dans la main magistral en mode « moins j’en fais, mieux je me porte », ou d’une désorganisation complète, je ne sais pas. L’autre interrogation porte sur les compétences de l’équipe et de ses conseils. Je ne comprends pas comment après plus de trois ans de mandat et avec des personnels renouvelés, personne n’ait appelé l’attention des responsables avant de laisser sortir dans le journal municipal une telle énormité. Voir à quel niveau de médiocrité notre commune est tombée me rend infiniment triste…



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Sur une image de Jason Hutchens (Sydney, Australie)
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samedi 2 décembre 2023

À FORGES, UN SYMBOLE DE NOËL TRÈS PERTURBANT !

Noël approche, et l’on commence à voir, de ci, de là, les traditionnels éléments décoratifs de fin d’année. Dans notre commune, un de ces éléments, déjà apparu l’année dernière, semble s’être multiplié au cours des douze derniers mois. Et il est plus que symbolique…

Autant le préciser tout de suite, je n’ai rien contre les symboles de Noël. Même s’il s’agit d’une fête religieuse avant tout, c’est aussi, nolens volens, une fête familiale, un repère dans l’année qui perd de fait et en grande partie aujourd’hui sa signification religieuse. Étonnant retour de l’histoire d’ailleurs, puisque la date exact de la naissance de Jésus de Nazareth est inconnue. Le choix de la date de Noël au 25 décembre correspond en fait à la période postérieure au solstice d’hiver, à celle du retour de la lumière aux plus fort des ténèbres, ce qui a pu facilement être associé avec la naissance « d’un messie » (1) dans un contexte de développement du christianisme.

Il est raisonnable de penser que l’étalage des décorations lumineuses de cette fin d’année s’explique de la même façon, que ces décorations se trouvent sur nos maisons ou dans notre sapin. On trouvera d’ailleurs dans la référence précédente l’origine de ces sapins de Noël. Leur présence ramène loin dans l’antiquité romaine, où il était fréquent d’utiliser des variétés végétales « sempervirentes » pour décorer les maisons, c’est à dire des plantes restant toujours vertes tout au long de l’année, symboles de vie. L’arrivée du sapin est bien postérieure, et elle reste sujette à de multiples explications (1,2,3) qui retracent cependant la provenance de cet usage en Europe de la Baltique, ou en Alsace, ou dans une région se trouvant aujourd’hui en Allemagne.

Autres éléments décoratifs, les chaussettes, ou plutôt les bas de Noël. Ceux-ci trouveraient leur origine dans la légende de Saint Nicolas, qui voulait aider un homme pauvre et veuf à payer les dots de ses trois filles. Craignant que cet homme ne refuse son aide, et que ses filles ne trouvent mari, il plaça alors une boule d’or dans les bas des jeunes femmes qui séchaient devant la cheminée… Selon les origines, ces mêmes boules ont ensuite agrémenté les sapins de Noël, bien que plusieurs auteurs indiquent qu'initialement, ces décoration auraient plutôt été des fruits secs dont se régalaient petits et grands…

Impossible de terminer ce rapide tour d’horizon sans parler du Père Noël, dont la naissance est attribuée, en grande partie à tort, à la firme américaine Coca-Cola. En effet, il existe de fortes ressemblances entre le personnage bardé de rouge et blanc, symbole de Noël, et Saint Nicolas lui-même, souvent représenté avec barbe blanche et longue cape rouge… De plus, on trouve des allusions au Père Noël dès le XIXe siècle, dans deux contes de Noël écrit par Clement Clarke Moore, professeur de théologie et de littérature grecque, et poète américain. Dans « The night before Christmas » (la veille de Noël), un personnage semblable au Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes. « Ce même auteur rédigea un texte intitulé « A Visit From St Nicholas » (la visite de St Nicolas) qui parut dans le journal « Sentinel » de New York le 23 décembre 1823. Ce texte parlait de lutins qui distribuaient des cadeaux aux enfants par la cheminée et se déplaçaient dans une carriole tirée par 8 rennes » (4). La représentation caractéristique n’apparut qu’en 1863 dans le magazine « Harper’s Illustrated Weekly », ou Santa Claus (déformation de Sinter Klass, nom batave de Saint Nicolas, importé par les émigrants hollandais aux Etats Unis) fut dessiné par Thomas Nast, vêtu d’un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir (4). Coca-Cola ne fit que réemployer ces représentations dans les années 30, en demandant au dessinateur Haddon Sundblom d’utiliser la même charte de couleur que celle utilisée par la firme américaine. Le Père Noel était déjà rouge et blanc, mais il devenait alors conforme au standard graphique de Coca-Cola.

Venons-en au fait. On retrouve ces couleurs de Noël sur les éléments décoratifs de notre commune, qui semblent s’être multipliés ces derniers temps, et qui sont… des barrières ! Oui, les lecteurs m’ont bien lu, des barrières comme symboles de Noël. A Forges, on fait du lourd, sans se rendre compte du message subliminal. La barrière représente, en effet, ce qui divise, ce qui sépare, pas ce qui unit. La barrière est d’ailleurs le symbole des frontières, de l’exclusion, de ce qui tient l’autre à distance. Elle est aussi symbole de fixité, d’absence de mouvement, tout ce que nous constatons dans notre commune depuis trois ans. La barrière permet de dire une différence, entre riches et pauvres, entre dominants et dominés, entre le dehors et le dedans, sans doute entre monde matériel et monde spirituel, mais aussi et surtout entre eux et nous… C’est donc un symbole fort qu’ont choisi les élus de notre commune, repliés dans leur entre-soi, qui sont - et comment s’en étonner - précisément en grande partie ceux qui ont refusé l’accueil de l’autre, du faible, du plus petit voilà quelques années lors du pénible épisode des migrants. Il y a là une cohérence incroyable entre les faits et le symbole. Par voie de conséquence, le rouge et le blanc qui ornent ces « drôles » d’éléments décoratifs forgeois me font davantage penser ici aux couleurs des rubans de police, de la « rubalise », et à celle des panneaux d’interdiction routiers, qu’au costume du sympathique barbu que nous connaissons.

Allez, malgré tout, joyeux Noël à Forges !




Références :

1.Anonyme. Aux origines de Noël, le solstice d'hiver… Futura Sciences.
Consultable en ligne :
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-origines-noel-solstice-hiver-7151

2. Amy McKeever. Sapin de Noël : entre histoire et traditions païennes. National Geographic. Décembre 2020.
Consultable en ligne :
https://www.nationalgeographic.fr/histoire/culture-histoire-paienne-tradition-sapin-noel

3. Sapin de Noël. Page wikipedia.
Consultable en ligne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sapin_de_No%C3%ABl

4. Anonyme. L’histoire du Père Noel. Noël vert.
Consultable en ligne :
https://www.noel-vert.com/lunivers-de-noel/histoire-pere-noel/



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