dimanche 31 janvier 2021

COUP DE PUB
POUR « LES JEUX D’ORNICAR »



En ces temps étranges et difficiles, le jeu et particulièrement le jeu de société, peut être - pour reprendre le titre d’un roman du grand écrivain américain de science fiction Ray Bradbury - « un remède à la mélancolie ». Je fais ici un coup de pub pour une boutique que j’aime, où le service rendu est impeccable...


Je suis un amateur de jeux, et particulièrement de jeux de société. Ces jeux combinent de nombreux intérêts. Tout d’abord, ils font fonctionner nos neurones, et ce bien davantage que ne le font les séances de canapé-télévision. En aiguisant la mémoire et le sens de l’observation, le jeu participe donc au maintien en forme du cerveau et, pour les plus jeunes, à son développement. Je n’ai rien contre les jeux vidéos, bien au contraire, mais comparés à ces derniers les jeux de société, parce qu’ils sont de société, sont également intéressants car ils nous forcent au retrait des écrans que nous fréquentons de plus en plus et assurent une forme de sociabilisation. Pour les plus jeunes, ils les aident à accepter des règles, à patienter, et à apprendre à la fois à perdre et à gagner... Enfin, dans le cadre des relations parents-enfants, ils permettent de créer d’autres liens dans lesquels l’enfant se retrouve à égalité avec l’adulte vis à vis du jeu, de la victoire et de la défaite.

Tout cela pour vous dire que je suis un fervent défenseur des jeux de société, un secteur qui a vu en 15 ans une véritable explosion des offres et de leur qualité, avec des jeux allant des plus simples aux plus compliqués, fondés sur des « moteurs » très variés. A tel point qu’il est parfois difficile de faire un choix. Pour cette raison, les conseils des spécialistes sont importants et je ne peux que vous conseiller la boutique des « Jeux d’Ornicar », 29 Grande Rue, à Arpajon.

Particulièrement aimable, Arthur, le gérant, est un spécialiste des jeux. En toute honnêteté, il est de mes relations mais je n’ai aucun intérêt financier dans son affaire, et ce « coup de pub » est entièrement gratuit. Arthur vous proposera en fonctions de vos goûts, du nombre de joueurs attendus et de leur âge, une série de jeux à même de vous satisfaire. Et cerise sur le gâteau, les prix sont comparables à ceux trouvés sur internet, le conseil avisé en plus... Alors n’hésitez pas à le contacter ou à lui rendre visite. Sa boutique fonctionne aussi en cliquer-retirer (« click and collect »), et son site est indiqué en référence. Et puis, lorsque l’épidémie de CoViD-19 sera derrière nous, vous pourrez rejoindre le week-end et le soir son établissement qui reprendra alors son activité de café-salle de jeux...


Références :

Le site du magasin est un compte facebook :
https://www.facebook.com/pg/lesjeuxdornicar/posts/?ref=page_internal

Le contact :
contact@lesjeuxdornicar.com

On parle de lui dans Le Républicain :
https://www.le-republicain.fr/a-la-une/soiree-jeux-a-distance-pour-le-nouvel-an-avec-les-jeux-dornicar-et-le-grenier-ludique?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook


vendredi 29 janvier 2021

AMBIANCE, AMBIANCE...




J’écrivais dans un article récent (1) que je craignais la cascade de départ de cadres communaux, dans le sens où celle-ci constituait une perte de la mémoire administrative et technique de la commune. Je m’inquiète également maintenant pour les personnels de la commune car selon les informations qui me sont parvenues de différentes sources concordantes, des tensions fortes se font jour entre élus et personnel communal, et au sein même de ce personnel, entraînant des risques non négligeable sur la santé des agents et sur le fonctionnement des services...


J’expliquais dans l’article en référence que notre commune était affectée par une vague très importante de départs, vague que je n’avais à ma connaissance d’ancien élu, jamais observée auparavant. Pour être aussi honnête que possible, cette vague concernait trois cadres, incluant pour le premier un départ en retraite, pour le deuxième une demande de la nouvelle municipalité de recherche d’une autre affectation, et pour le troisième un départ en grande partie lié à un manque de communication entre des élus et ce cadre communal. Un quatrième cadre va quitter au mois de mars la commune, la responsable du service restauration, également dans le cadre d’un départ en retraite...

Tout cela pourrait faire partie de la vie « quasi-normale » d’une commune, si derrière la banalité des mouvements de personnels, ne se cachait également des tensions fortes entre élus et personnel communal, et tensions également au sein même de ce personnel. Ces problèmes vont croissants depuis plusieurs semaines, à tel point que des agents sont actuellement en arrêt de travail, ce qui pourrait conduire rapidement à un fonctionnement dégradé d’au moins un service communal.

Il est plus que nécessaire que la nouvelle municipalité fasse très attention à l’ambiance de travail, et en particulier à ce que cette situation ne soit surtout pas interprétée comme du harcèlement moral. Comme défini par Drida et coll. : « Le harcèlement est une souffrance infligée sur le lieu de travail de façon durable, répétitive et /ou systématique par une ou des personnes à une autre personne, par tous moyens relatifs aux relations, à l’organisation, aux contenus ou aux conditions de travail, en les détournant de leur finalité, manifestant ainsi une intention consciente ou inconsciente de nuire, voire de détruire » (2). Le harcèlement est bien entendu puni dans le secteur privé comme dans le secteur public. Certes, la charge de la preuve incombe au salarié qui s’estime en être victime. Cependant, la Cour de Cassation stipule que « le salarié n’est tenu d’apporter que des éléments qui permettent de présumer l’existence d’un harcèlement moral. À partir du moment où le salarié apporte des faits qui justifient d’un harcèlement moral, il incombera à l’employeur de prouver le contraire » (3).

Dans le secteur public, l’employé peut prouver le harcèlement sur la base de témoignages concordants, de mails échangés, de constats d’huissier, et il peut se retourner à la fois au pénal et à l’administratif contre son employeur... J’espère sincèrement pour l’image de la commune, ses finances également (car une condamnation peut être coûteuse), mais surtout pour les personnels concernés et pour les autres, pour leur motivation, leur engagement, que l’on n’en arrivera pas à ce stade, et qu’il ne s’agit là que d’un scénario catastrophe !

Note ajoutée le 7 février 2021

En lien avec ce que j'écrivais, la mairie de Forges sera maintenant fermée les lundis après-midi, mercredis matin, jeudis après midi et vendredis matin, "officiellement" pour cause de CoViD. Quant au service urbanisme, il n'est accessible que sur rendez vous...


Références :

1. Cascade de départs parmi les cadres communaux de Forges Les Bains. https://dessaux.blogspot.com/2020/10/cascade-de-departs-parmi-les-cadres.html

2. Drida M., Engel E., Litzenberger M. Du harcèlement ou la violence discrète des relations de travail. Actes du IIème colloque international de psychopathologie et de psychodynamique du travail. Paris, 1999.

3. Anonyme. Cinq moyens de prouver un harcèlement moral.
https://www.coindusalarie.fr/harcelement-moral-prouver


jeudi 28 janvier 2021

CONTES ET LÉGENDES DU HUREPOIX. III. L’AMI DES PUISSANTS



Contes et légendes du Hurepoix est une rubrique de mon blog, dans laquelle je narre des histoires de notre région, dont toute ressemblance avec des événements passés, en cours, ou à venir ne serait, bien sûr, que pure coïncidence…


Après des mois et des années de labeur, le cuisinier des écoles du royaume s’en allait vivre une retraite heureuse auprès des siens. Il était temps pour le château d’aller quérir quelque nouveau maître-queue à même de satisfaire les appétits des petites têtes blondes...

Venu de près, de loin et de plus loin, les postulants se succédèrent en cour jusqu’à temps que fût retenu le vainqueur du concours. Fort curieusement ce dernier n’était ni cuisinier, ni traiteur, ni rôtisseur, ni même marmiton ou gâte-sauce. Mais il était l’ami d’une des comtesses du royaume...

En vers et contre tous, un ménestrel écrivit alors cette ballade :

A ce jour, ce récit reste sans fin.
Cette histoire ne dit pas ce qu’il advint,
Ni, non plus, ce qu’en cuisine il parvint
A proposer à nos petits bambins.

Et la moralité de cette histoire est empruntée une nouvelle fois à Jean De La Fontaine :

Hélas ! On voit que de tout temps
Les petits ont pâti des sottises des grands. 



Crédit photo :

https://voyages.ideoz.fr/baviere-chateaux-louis-2-cuisines-vaisselle/

samedi 23 janvier 2021

PROJETS COMMUNAUX. III . OÙ EN EST LA RECONVERSION DU CENTRE D’ACCUEIL ?




Le centre d’accueil de la Ville de Paris avait accueilli à l’automne 2016, sur décision préfectorale, une petite centaine de migrants. Comme la préfecture l’avait promis à la municipalité, ces migrants y sont restés 2 ans, jusqu’à l’automne 2018. En dépit des efforts d’un petit groupe d’individus mal intentionnés, qui ont alimenté une psychose collective autour de cette arrivée, leur séjour n’a donné lieu, comme toutes les autorités et l’ancienne municipalité l’avaient dit, à strictement aucun problème sur notre territoire, bien au contraire.


Avant le départ des migrants, et avant même leur arrivée d'ailleurs, se posait la question de la reconversion du centre d’accueil. Plusieurs projets avaient été évoqués par les municipalités précédentes, mais aucun n’avait débouché, en grande partie en raison de l’inertie de la Ville de Paris. Pour débattre de cet avenir, la précédente municipalité a mis sur place un conseil participatif regroupant des habitants, des artisans et commerçants, des associations et des élus, qui a eu pour objectif d’étudier les différentes suggestions qui avaient été faites par les Forgeois. À l’issue de cette concertation, un consensus s’était dégagé autour de la possibilité d’accueillir sur ce site le conservatoire national des véhicules anciens (CNVA).

Le CNVA est un centre de d’éducation aux métiers de préservation du patrimoine des véhicules anciens par la restauration et l’entretien. Il assure une formation professionnelle multidisciplinaire qui « permet aux stagiaires d’aborder tous les domaines de compétences concernés dans le respect de la charte de Turin : mécanique, carrosserie, soudure, formage, électricité automobile, sellerie, mais aussi gestion, aspects juridiques, histoire de l’automobile, anglais technique, etc. ». Cette formation correspond à un véritable besoin national et international. Elle concerne un large public constitué soit de jeunes en parcours scolaire, soit de personnes plus âgées en reconversion professionnelle. Une partie de son activité est également centrée autour de formations courtes destinées à des amateurs avertis, ce qui permet à ces derniers d’acquérir les fondamentaux nécessaires au bon entretien de véhicules anciens.

Le CNVA est actuellement hébergée dans des locaux à Antony, locaux qui ne correspondent plus trop aux objectifs de développement du conservatoire. Par l’intermédiaire de M. Yannick Sellier, conseiller municipal de Forges, la précédente municipalité avait contacté le directeur de ce conservatoire, M. Luc Maurel, pour une visite du site dont le caractère patrimonial l’avait charmé et convaincu de réinstaller son conservatoire à Forges.

Pour permettre à ce projet d’aboutir, l’ancienne municipalité et Mme Lespert-Chabrier en particulier avaient sollicité l’appui de l’établissement public foncier d’Île-de-France, à même de négocier de façon experte et professionnelle avec la Ville de Paris, l’actuel propriétaire du site, le rachat de ce site et la vente au CNVA. L’estimation de la valeur du site devait être faite par l’intermédiaire de la Direction immobilière de l’État (DIE), appelée couramment « les Domaines », un service dépendant de la direction générale des finances publiques (DGFiP). Malheureusement, avec l’émergence de la pandémie de CoViD-19, les différents rendez-vous sur site entre les parties prenantes ont tous été remis à des dates ultérieures, puis annulés, entraînant un blocage du dossier. Cette information m’a été confirmée par M. Luc Maurel en tout début de semaine. Il regrette ce blocage qui rend le montage de son projet, en l’état, impossible. Chance, coïncidence, hasard du calendrier, je ne sais, mais la très bonne nouvelle est qu'une réunion entre les différentes parties aura lieu à Forges très prochainement pour faire avancer ce dossier.

Le projet CNVA est extrêmement important pour la commune, et ce pour au moins trois raisons. La première est que l’arrivée du conservatoire, si celle-ci se concrétise, générera un impact économique important. De mémoire, le CNVA regroupe à minima une trentaine de formateurs professionnels et une bonne centaine d’étudiants par an en formation longue et plus de 250 stagiaires en formation courte, dont certains pourraient être hébergés sur site ou à proximité. Leur présence est donc susceptible d’avoir des conséquences importantes sur les commerces locaux : restaurants, bar, future boulangerie, pharmacie, hébergements, etc., induisant un surcroît d’activité et un flux de chalandise bénéfique à l’ensemble des acteurs de la commune et de la CCPL. La deuxième raison est que la présence du conservatoire, qui souhaite d’ailleurs s’étendre à l’accueil d’étudiants internationaux, pourrait permettre de créer des synergies, ou des événements de portée a minima régionale. Je repense à cet égard aux défuntes « 6 heures du jazz », auxquelles j’ai participé comme bénévole à plusieurs occasions. Organisées par la commune des Molières pendant de nombreuses années, cet événement mêlait programmation jazzistique de qualité et regroupement de véhicules anciens dans une ambiance bon enfant, et il avait acquis une renommée nationale. Enfin, la troisième raison est que l’accueil de ce conservatoire donnerait sans aucun doute une visibilité plus forte à notre commune, notamment du point de vue tourisme et événementiels, et potentiellement plus de poids au niveau local, charge à elle de savoir en tirer profit.

J’espère donc très vivement que la nouvelle municipalité comprendra tout l’intérêt qu’elle a à soutenir fortement le dossier CNVA, même si plusieurs de ses membres défendaient à l’origine un autre projet de reconversion, à mon sens bien moins porteur d’enjeux, en tous cas pour la commune. Pour contourner les points de blocage, la municipalité de Forges dispose potentiellement de plusieurs cartes, qui vont de la mobilisation des conseillers départementaux (favorable au projet par ailleurs), de M. Jean-Raymond Hugonnet, sénateur de l’Essonne et ancien maire de Limours, aux demandes d’appui à la sous-préfecture et à la préfecture, auxquelles il est loisible de rappeler l’effort consenti par la commune et ses habitants pour l’accueil de la population migrante dans un passé récent. Sur ce dossier comme sur d’autres, il ne serait pas « entendable » de se cacher derrière l’épidémie de CoViD-19, pour ne pas agir...


Note :

Le CNVA organise des journées portes ouvertes le 27 février de 09h00 à 13H00. Cette journée est susceptible d’être annulée en cas de recrudescence de l’épidémie de CoViD-19.


Référence :

Pour plus d’information, voir le site du CNVA :
https://www.le-conservatoire.com/


Crédit photo :

Site du CNVA.


vendredi 15 janvier 2021

UN NOUVEAU CENTRE DE VACCINATION CONTRE LA CoViD-19 OUVRE À LIMOURS



Je relaie ici une information du Républicain (1) qui m'a été transmise par l'association Changeons de Cap de Limours. Un nouveau centre de vaccination contre la CoViD-19 ouvrira prochainement à Limours.


Pour accompagner la montée en puissance de la vaccination en Essonne, il est nécessaire d’ouvrir des lieux où les injections pourront être pratiquées.

A partir de lundi 18 janvier 2021, de nouveaux centres ouvriront en Essonne, les plus proches de Forges étant Dourdan et Gif sur Yvette. Bonne nouvelle, un centre ouvrira aussi à Limours à partir du 25 janvier. Le Républicain ne donne pas d’information concernant précisément le lieu, mais on peut raisonnablement penser qu’une salle municipale ou un gymnase pourrait être utilisé pour l’occasion. Par ailleurs, une unité mobile assurée en concertation avec le SDIS 91 desservira aussi les communes rurales du sud du département.

Nous sommes quelque peu confrontés à une course de vitesse avec le virus, surtout en regard de l‘apparition de mutants, tel le nouveau variant Japon/Brésil, qui pourraient rendre la vaccination moins utile. Je ne peux qu’inciter mes concitoyens à se faire vacciner - je le ferai moi même dès que possible - mais je les invite à prendre contact au préalable avec leur médecin traitant pour un avis médical autorisé. Une vaccination n’est jamais un acte anodin et un petit nombre de contre-indications existent. Le rapport risque/bénéfice qui est globalement très en faveur des vaccinations doit cependant être discuté au niveau individuel avec un professionnel averti. Le médecin de famille est sans aucun doute la personne de confiance à privilégier pour cela.


Note ajoutée le 20 janvier 2021 :

Le site retenu serait finalement celui de l'ancienne trésorerie, rue de la Brelandière à Limours, à côté de la caserne des sapeurs pompiers. 

Note ajoutée le 29 janvier 2021 :

Un intéressant article à ce sujet sur un blog local :



Référence :

1. https://www.le-republicain.fr/a-la-une/covid-19-14-centres-de-vaccination-supplementaires-en-essonne-a-partir-de-lundi

Crédit photo :

Le Républicain. 
https://www.le-republicain.fr/a-la-une/covid-19-14-centres-de-vaccination-supplementaires-en-essonne-a-partir-de-lundi




mercredi 13 janvier 2021

PROJETS COMMUNAUX. II . VERS UNE RÉOUVERTURE DE LA BOULANGERIE ?





Dans une commune comme Forges, disposer d’une boulangerie est un élément important pour la qualité de vie de tous les jours. Or la boulangerie de Forges a fermé voilà maintenant plusieurs mois, obligeant les habitants du centre bourg à se fournir en pain auprès des boulangeries alentours, ou à utiliser en « dépannage » le distributeur automatique installé face au café. Il existe cependant un projet de réouverture de la boulangerie, projet travaillé par la précédente municipalité et que beaucoup espèrent voir poursuivi et aboutir.


C’est en effet la précédente municipalité qui a lancé le projet de réouverture de la boulangerie, à vrai dire suite à une première démarche entre des Forgeois, la maire précédente, et le propriétaire de la boulangerie des Six Moulins à Bullion. Peu après la fermeture de la boulangerie, la mairie pensait acheter le bâtiment pour pouvoir le réhabiliter au moins partiellement et le louer à un prix modique pour favoriser l’installation d’un nouveau boulanger. Des Forgeois puis des membres de l’ancienne municipalité ont pris contact avec la boulangerie des Six Moulins, pour discuter d’une éventuelle reprise. La municipalité a également travaillé avec les différentes parties la vente du site, et avec la chambre de commerce, la question des subventions. Un poste financier important est la réhabilitation de ce lieu, en effet indispensable. Lors d’une visite de sécurité destinée à évaluer l’état du bâti et des locaux, j’ai pu constater en qualité d’ancien adjoint délégué aux travaux l’importance des travaux à effectuer, ne serait-ce qu’au rez de chaussée pour remettre en état le fournil et les installations connexes. Les étages, essentiellement composés d’un logement et de combles, sont, eux, à reprendre en totalité pour les rendre habitables. La toiture est également à revoir.

J’ai recontacté voilà peu M. Boussard, propriétaire de la boulangerie des Six Moulins, pour m’entretenir de l’état d’avancement du projet. C’est lui qui, finalement, a acheté le bâtiment en vue d’une remise en état partielle et en vue, surtout, de la réouverture de la boulangerie. Précision immédiate importante, il s’agira bien d’une boulangerie artisanale, et non pas d’un dépôt de pain et autres pâtisseries ou viennoiseries. M. Boussard souhaite en effet réhabiliter en totalité le fournil de sorte que les produits vendus au magasin soient fabriqués sur site, leur garantissant ainsi la plus grande fraîcheur, dans l’esprit de ce qui se fait à Bullion. L’épisode de COViD-19 et quelques difficultés administratives ont quelque peu ralenti le projet de réouverture, mais selon ce que le futur boulanger de Forges a bien voulu m’indiquer, nous nous dirigerions vers des travaux de réhabilitation le plus vite possible pour une réouverture en 2021, si possible à l’été.

Cette réouverture impactera sans doute moins les hameaux de Forges que le bourg et Chardonnet, ou Malassis qui a perdu son dépôt de pain voilà une dizaine d’années au moins. Nos hameaux sont en effet presque plus proches des boulangeries de Briis pour Ardillières, ou d’Angervilliers pour Bajolet, l’Alouetterie et Bois d’Ardeau, que de celle du bourg. Mais pour le bourg justement, et au delà pour toute pour l’activité commerçante et la qualité de vie communale, cette réouverture est bien sur une excellente nouvelle que nous attendons sans doute tous avec impatience. D’autant que la qualité des produits de la boulangerie des Six Moulins n’est plus à démontrer.


Crédit photo :

Goggle maps


Remerciements :

Merci à M. Boussard pour m’avoir consacré un long entretien me permettant de faire le point sur son projet de réouverture.


dimanche 10 janvier 2021

PROJETS COMMUNAUX. I . L’ASSAINISSEMENT COLLECTIF POUR L’ALOUETTERIE.




Parmi les dossiers que j’ai laissé « en plan », faute d’avoir eu le temps de les mener à bien, il y en un qui me tient à coeur et qui est la réalisation d’un assainissement collectif efficace dans un secteur particulier de l’Alouetterie, situé à l’est de la départementale. Bonne nouvelle : le chantier va enfin bientôt commencer !


Les maisons concernées par le problème d’assainissement sont celles situées le long de la rue longeant le site ECT, pour le moment raccordées à la station d’épuration communale de Bajolet. Le problème rencontré est que la pente du réseau dans cette rue et jusqu’au collecteur situé sous la départementale 838 est très faible, entrainant des difficultés d’écoulement. Un deuxième groupe de bâtiments concernés par l’opération rassemble les hagards industriels et les maisons situées plus au sud des hangars, dont les pavillons collectifs dits Roscoet. Pour ces derniers la situation en termes d’assainissement est très mauvaise, puisque ceux-ci ne disposent que de fosses sceptiques dont le fonctionnement est très dégradé pour ne pas dire plus. Le raccordement à un réseau collectif est donc une nécessité impérieuse.

L’ancienne municipalité a lancé un projet de raccordement voilà plus de 4 ans. Pour définir la meilleure solution, le syndicat de l’Orge, les services techniques de Forges et moi, avons mandaté un cabinet d’étude qui nous a proposé une solution permettant le raccordement efficace à un réseau d’assainissement collectif. Or ce réseau n’existe pas. Il faut donc le créer en totalité. De façon simplifiée, l’ensemble des eaux usées de ce secteur sera collecté en gravitaire (c’est à dire avec un écoulement naturel dans le sens de la pente) jusqu’à un point bas situé en limite nord-est des hangars. Un poste de refoulement permettra alors de remonter ces eaux usées vers la départementale 838 à la limite des communes de Forges et d’Angervilliers, en suivant le chemin rural qui dessert les pavillons Roscoet. La solution impliquant un refoulement génère parfois des inquiétudes, car en cas de panne d’alimentation le poste n’est plus actif et le réseau peut s’engorger. Néanmoins, il existe déjà deux secteurs de la commune dans lesquels l’assainissement d’un hameau dépend en partie ou en totalité de poste de refoulement. Il s’agit de Bois d’Ardeau dont les eaux usées sont pompées à proximité de l’autoroute A10/A11 vers la station de Bajolet. Il s’agit aussi de Malassis dont les eaux usées sont refoulées vers le bourg par un poste situé au bas de la rue du lavoir à proximité de la gloriette, permettant l’assainissement par la station intercommunale de Briis. Les deux postes fonctionnent globalement sans difficultés majeures malgré les volumes importants qu’ils traitent.

Les retards pris pour le projet Alouetterie sont imputables à différents paramètres. Pour définir ce projet, nous avons organisé plusieurs réunions avec les propriétaires du site pour réfléchir aux besoins. Il a fallu faire l’acquisition de terrain privé, ce qui implique un bornage par un géomètre, puis un passage en conseil municipal. Il a fallu se réunir plusieurs fois avec l’Agence de bassin pour discuter et obtenir après moult tergiversations des subventions... Egalement, le cabinet d’étude a mis plus de temps que prévu pour rendre ses plans, bref, chaque étape aura été plus longue que prévue, mais nous y sommes arrivés, et j’en suis ravi pour les locataires des lieux qui devraient bénéficier fin 2021 d’un réseau d‘assainissement performant. J’en profite pour remercier tous ceux qui ont fortement contribué à ce projet : les services techniques de Forges et leur ancien responsable M. Pascal Deguelle, Ms. Bourge, propriétaires du site, ainsi que très vivement le Syndicat de l’Orge, sa directrice adjointe et son technicien tous deux très impliqués, Mme Pascale Rénier et M. Gauthier Rouaix.

Note ajoutée le 14/01 :

Selon mes informations, l'installation des postes de relevage devrait commencer la semaine prochaine, donc à partir du lundi 18/01/21.

Crédit photo :

Document personnel


dimanche 3 janvier 2021

L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE DE FORGES VA-T-ELLE FERMER ?




Si j’en crois des rumeurs persistantes, la nouvelle municipalité envisagerait la possibilité de fermer l’école élémentaire. Plusieurs raisons peuvent être envisagées, mais dans cette histoire, ne met-on pas la charrue avant les boeufs ? 


Fermer l’école élémentaire peut se comprendre dans le cas où sa démolition serait envisagée, en vue de la construction d’un nouveau groupe. Effectivement, le bâti est ancien, et des travaux importants sont nécessaires, en particulier au niveau de l’isolation thermique. Dans la précédente mandature, nous avions fait intervenir deux cabinets d’experts pour chiffrer ces besoins : le montant global de ces travaux de rénovation énergétique, qui auraient aussi largement amélioré le confort de l’école, était de mémoire d’environ 800 000 euros (800 keuros), avec une subvention demandée et obtenue, toujours de mémoire, d’environ 175 keuros. Ces montants sont importants mais ils restent acceptables en regard du budget communal.

Ceci posé, on peut donc éventuellement proposer une démolition du bâti et une reconstruction sur site ou ailleurs. Les estimations préliminaires que nous avions faites autour de cette hypothèse révélaient un coût associé plus proche cette fois de 8 millions d’euros que de 4 millions, prenant en compte la présence d’amiante dans le bâtiment et les frais connexes aux seules démolition et reconstruction. Ce montant est bien plus difficile à absorber (et c’est un euphémisme) vu notre budget et les dépenses contraintes - c’est à dire incompressibles - de la commune même avec les aides possibles du département ou de la région, qui restent d’ailleurs à identifier.

Au delà, mettre à bas l’école et en reconstruire une nouvelle sont deux opérations qui nécessitent une large réflexion, très en amont, impliquant tous les acteurs, soit a minima les services du rectorat, les enseignants, les parents d’élèves et les Forgeois. La consultation des habitants, procédure que nous avions mise en place avec succès dans le cadre de la reconversion du centre d’accueil de la ville de Paris, sujet sur lequel je reviendrai plus tard, semble nécessaire. En effet, un tel projet ne sera pas neutre sur les conditions dans lesquelles l’enseignement sera dispensé, sur le transport scolaire, et sur l’organisation de la vie de tous les jours, en particulier à l’école. Le projet ne sera pas neutre non plus en regard des montants disponibles pour d’autres opérations communales, pour les imprévus, et donc possiblement sur l’imposition...

Afin de confirmer ou d’infirmer ces rumeurs, j’ai pris langue avec des élus d’opposition, qui m’ont indiqué qu’aucun projet de reconstruction de l’école n’avait été discuté, ni en conseil municipal, ni en commission travaux, ni en commission finance. De même, l’une des associations de parents d’élèves que j’ai contactée ne semble pas avoir connaissance d’un tel projet. En revanche, et assez curieusement, certains élus de la CCPL disposent d’informations qui accréditent cette possibilité, en particulier en termes d’accueil possible d’élèves de l’élémentaire. Ceci confirme le sentiment que j’ai, qui me fait dire que dans ce dossier très important pour la commune, il ne faudrait pas mettre la charrue avant les boeufs, ne serait-ce qu’en en discutant avec les communes alentour avant d’en informer les Forgeois !


Crédit photo :


Google maps