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dimanche 2 février 2025

NOTRE MUNICIPALITÉ N'AIME PAS LES ASSOCIATIONS !

 



Depuis que ce blog existe, j’ai publié au moins une bonne douzaine d’articles au sujet des associations et de la façon dont elles sont traitées dans notre commune. Si certaines de ces associations, on s’en doute, on fait l’objet d’un traitement de faveur de la part de de l’actuelle municipalité, d’autres avaient été plus ou moins épargnées par la politique de courte vue qui caractérise l’équipe municipale… Le vent pourrait tourner cependant.

À plusieurs reprises, en effet, j’ai présenté les errements, pour rester politiquement correct, de la municipalité vis-à-vis du monde associatif. Ceux-ci incluent des promesses pas toujours tenues, mais aussi des contre-vérités, des mensonges, et plus grave des propos possiblement diffamatoires, et même des insultes sur des réseaux dits sociaux. Une liste non limitative, malheureusement.

Cette municipalité n’aime donc pas du tout le monde associatif. En sus des comportements assez lamentables que je décris plus haut, il faut ajouter, en soutien à mon propos, qu’elle a, depuis son arrivée aux affaires, fermé nombre de salles municipales dédiées aux associations. Elle a aussi limité l’accès au reste des salles et espaces associatifs disponibles, tout en tentant d’en financiariser l’accès, entraînant assez souvent des difficultés de fonctionnement. Parmi les espaces dont la disponibilité s’est restreinte, ou qui sont maintenant interdites aux associations, citons le rez-de-chaussée et l’étage de la salle polyvalente, l’ancienne mairie (également appelé ancienne AMM, pour académie des musiques modernes), les salles Floréal et Messidor, ainsi qu’une partie de la maison dite maison des associations, transformée en annexe de la mairie… J’estime à plus de 1000 m2 les surfaces disparues ou d’accès limité.

Dernier exemple en date de cette politique anti-associative, l’actuelle municipalité vient d’interdire à l’AMM l’accès à la salle mixte qu’elle utilisait dans le cadre de ces répétitions de groupes ou de chorales. Évidemment comme à son habitude aucune solution de repli n’a été proposée à l’association qui est donc censée se débrouiller toute seule pour essayer de trouver une nouvelle salle de répétition… Ou qui sera contrainte de supprimer l’activité chorale.

J’avoue ne pas bien comprendre ce qui se passe dans la tête de nos élus vis-à-vis de la dynamique proposée par les associations, comme d’ailleurs par les particuliers. Je pense aussi que cette équipe a peur des nouveautés démontrant par là-même une attitude conservatrice marquée, pour ne pas dire réactionnaire. En cohérence avec ce qui précède elle a aussi très peur des différences, quelles qu’elles soient, une caractéristique reconnue comme un des facteurs explicatifs des séparatismes de quelque nature qu’ils soient… Leur politique est donc dictée à la fois par un entre-soi qui leur fait détester tout ce qui ne leur ressemble pas, tout ce qui est différent socialement ou intellectuellement. Il faudra s'en souvenir lors des prochaines échéances électorales… 

Note ajoutée le 19/2 :  L'AMM ne trouvant pas de salle pour leur dernière "jam session", l'actuelle municipalité a condescendu à lui prêter de nouveau la salle mixte pour cette occasion...

 

lundi 20 janvier 2025

AU SUJET DU TRACT CITANT CE BLOG...

 


Je reçois depuis quelques jours des messages de lecteurs m’indiquant qu’un tract circulant à Forges cite ce blog. Les rumeurs circulant également très vite, il me semble important d’effectuer une mise au point afin de clarifier la situation.


Le tract est distribué par des soutiens d’un parti politique, la France Insoumise (LFI), qui par ce biais exerce ses prérogatives démocratiques d’expression publique. Elle a donc, à mon sens, toute légitimité à le faire, d’autant que ce blog est public et donc accessible à tous sur internet. Il peut donc être cité en tant que tel sans problème.

En revanche, je ne suis en aucun cas à l’origine de ce tract. Je n’en n’ai donc ni l’initiative, ni la paternité. Je n’ai pas non plus contribué à sa rédaction. Par ailleurs, je ne suis pas membre de LFI, ni d’aucune structure politique d’ailleurs. Il m’est en effet difficile d’être en accord avec la totalité des prises de position de partis, mais il m’arrive d’en approuver certaines. LFI ne déroge pas à la règle. Ainsi, si je suis plus que réservé sur l'intransigeance de leurs élus, si je ne supporte que difficilement l'attitude de M. Jean-Luc Mélenchon, si je doute des aspects financiers de leur programme, leurs propositions liées à la nécessaire transition écologique me parlent. Je constate en effet avec effroi, chaque jour, qu’elle est la grande oubliée de la politique actuelle, au niveaux international, nationale et même loco-local. En lien, mes engagements ont toujours été exclusivement associatifs et syndicaux, et tournés d’une part vers la défense des plus faibles, et d’autre part, vers le développement durable.

Ceci dit, les extraits du tract qui m’ont été communiqués portent à la fois sur des éléments de politique nationale et locale, dans un contexte des élections municipales à venir. J’espérais, après les élections de 2020, que les nouveaux élus forgeois fassent preuve de plus de discernement, de solidarité et d’intérêt pour la commune une fois aux affaires. J’ai rapidement constaté qu’il n’en était rien. Dans notre commune, nous sommes aujourd’hui confrontés, à mon sens, à des élus qui ne répondent pas aux demandes des administrés, qui les baladent, qui les trompent. Ils fonctionnent (entre guillemets !) en dilettantes. Il est donc nécessaire qu’une opposition se réveille et qu’une alternative à la médiocrité se mette en place à Forges. A titre personnel, j’ai déjà dit et expliqué qu’après 12 ans de mandat municipal, des heures de réunions ici et là, des astreintes de week-end et de nuit, une crise des migrants fatigante, et nombre de réalisations structurantes pour la commune, j’avais décidé de ne pas me représenter à des élections municipales, ce que j’ai fait en 2020 et que je referai en 2026. Je ne suis donc candidat à rien.

L’équipe municipale en place - qui d’ailleurs se délite - a été élue en raison de la division de la liste majoritaire précédente. Elle l’a aussi été de par les mensonges qu’elle et ses proches ont propagés autour de la présence des migrants, n’hésitant pas à s’afficher en grande partie aux côtés d’élus du rassemblement national (front national à l’époque). Elle continue à employer cette stratégie de « vérités alternatives », et à diffuser approximations et contrevérités, sur le mode de l’entre-soi et de la détestation de tout ce qui leur est étranger tant sur le plan des idées, des concepts que de l’appartenance socio-culturelle. Depuis cinq ans, ce blog dénonce les irrégularités que ces élus commettent, leurs erreurs, leurs mensonges, et au-delà leur vilénie intellectuelle et morale, et il continuera à le faire.


lundi 2 décembre 2024

L’EXEMPLARITÉ DES ÉLUS : UN PROBLÈME À FORGES…


Il y a quatre ans déjà, j’écrivais un billet de blog intitulé « et l’exemplarité des élus alors » (1) ? Celui-ci s’inquiétait en pleine période COVID d’une certaine forme de légèreté vis-à-vis du respect des consignes de la part d’élus forgeois. Depuis, cette équipe municipale a montré à diverses reprises son peu d’intérêt pour le respect de textes réglementaires (2,3,4). Dernier exemple en date, une élue qui se moque totalement du code de la route…

Dans les problèmes évoqués dans les références ci-dessus, on peut signaler le non-respect du choix des dates de mariage dans la commune, le traitement différencié d’associations, les tentatives de récupération de matériel associatif au bénéfice de la commune, la non motivation du refus de prêt de salle municipale ou le recours à des justificatifs illégaux, ainsi que le non respect des dispositions gouvernant le fonctionnement du conseil municipal, rien que cela…

Le dernier avatar en date de cette regrettable - et assez minable série - est le non-respect du code de la route le plus élémentaire dans notre commune. En bref, samedi dernier, des membres de l’association Forges en Transition se rendent au centre socio-culturel du jeu de paume vers 9H25 pour trouver une voiture stationnée devant la grille d’entrée, juste en dessous de deux splendides panneaux « stationnement interdit ». Ce véhicule bloque donc en totalité l’accès et empêche les associatifs de décharger leur matériel, ce qui devra être fait par la petite grille d’entrée piéton. Plus grave, cette voiture gène l’accès du véhicule d'une personne handicapée qui doit se stationner dans la cour. Bref, un comportement de type « moi d’abord » assez caractérisé.

Après une dizaine de minutes, la voiture étant toujours stationnée au même endroit, je décide d’appeler la gendarmerie de Limours afin de les faire intervenir et dégager le véhicule. Je communique le numéro de plaque au gendarme de service qui me dit envoyer la patrouille pour voir ce qu’il est possible de faire. C’est à ce moment-là que la propriétaire se pointe, pour récupérer sa voiture. Je lui indique que j’ai prévenu la gendarmerie et n’obtient pour toute réponse qu’un « ha oui, la gendarmerie, de toutes façons toute la mairie est là », assez incompréhensible… Sauf que je reconnais alors une élue forgeoise de la majorité. Je lui signale que son véhicule gène fortement, bloquant en totalité l’accès au centre socio-culturel, et qu’il est garé sous deux panneaux de stationnement interdit… Réponse « je ne suis là que depuis deux minutes », ce qui est faux, le véhicule étant resté garé au moins 12 à 15 minutes. Je lui précise que des associatifs handicapés pourraient passer avec pour toute réponse un « mais oui, mais oui » énoncé sur un ton je-m’en-foutiste, et une élue qui remonte dans sa voiture, sans le moindre mot d’excuse bien entendu. Bref, l’attitude parfaite du beauf…

Je ne cesse de m’interroger sur ce comportement car il me semble caractéristique de l’équipe municipale actuelle, qui s'affranchit en certaines occasions du respect des règles, des normes et même des lois. En filigrane, derrière cela, il y a, me semble-t-il, un entre soi doublé d’un mépris incommensurable pour l’autre… Je n’en veux pour preuve que la récidive de la même élue, quelques minutes plus tard, qui laisse son véhicule stationné sur un passage clouté gênant là encore les piétons qui traversent devant la maison médicale, et qui perturbe le passage des autres automobilistes. J’ose quand même rappeler ici que les élus ont un rôle fondamental : celui de l’exemplarité. Mais pas à Forges, visiblement !

Références :


1. Et l'exemplarité des élus alors ? Ce blog. Décembre 2020.
Consultable en ligne :
https
://dessaux.blogspot.com/search?q=exemplarit%C3%A9


2. Quand la municipalité se fait taper sur les doigts par la préfecture ! Ce blog. Février 2022.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2022/02/quand-la-municipalite-se-fait-taper-sur.html

3. La mairie de Forges dans l'illégalité : suite et probablement pas fin... Ce blog. Décembre 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/12/la-mairie-de-forges-dans-lillegalite.html

4. Forges : la mairie encore et encore dans l'illégalité. Ce blog. Janvier 2024.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2024/01/forges-la-mairie-encore-et-encore-dans.html








mercredi 20 novembre 2024

LES PETITS ET GROS MENSONGES DE LA MUNICIPALITÉ. CHAPITRE III.

Voici un nouveau volet de cette série dédiée au bilan de mi-mandat de l’équipe municipale avec cette fois un article destiné à démystifier un des gros bobards lu dans le journal : le soutien au développement économique et le soutien au commerce local.

Vu du Petit Forgeois, cela donne sur la page consacrée à ce sujet et à l’urbanisme, deux tiers de l’espace pour l’urbanisme, dont la moitié constituée de bla-bla et d’un inénarrable chapitre sur la vidéoprotection, et un tiers pour la partie consacrée au développement économique. Celle-ci se concentre sur le commerce local et les efforts soi-disant consentis pour l‘ouverture de la boulangerie tant attendue… Derrière cet autosatisfaction de façade, la réalité est tout autre comme je m’apprête à le démontrer.

Voyons tout d’abord les projets économiquement significatifs qui auraient pu se mettre en place dans notre commune et qui ont restés lettre morte ou qui ont été entravés. Le plus important d’entre eux est sans aucun doute la venue potentielle du conservatoire national des véhicules anciens (CNVA) qui souhaitait installer son centre de formation sur le site dont la ville de Paris est propriétaire. Ce site avait accueilli les migrants afghans de 2016 à 2018. Il s’agissait d’une opération réellement structurante pour notre commune, puis que le CNVA se proposait d’acheter tous les locaux pour y implanter son école, son atelier et son internat, tout en en mettant une partie à disposition des Forgeois pour leurs activités associatives ou professionnelles. Il s’agissait d’une opération qui avait été portée par notre équipe municipale entre 2018 et 2020, principalement à l’initiative de l’un de nos conseillers, M. Yannick Sellier pour ne pas le nommer. Ce projet avait été validé lors de la concertation citoyenne, par des personnes dont certaines sont, d’ailleurs actuellement, au conseil municipal ! Il aurait vu la création d’une trentaine, voire d’une cinquantaine d’emplois sur le site, permettant dès lors et de façon indirecte l’irrigation des commerces locaux : restaurants, bar, coiffeur, etc. Malheureusement, tout ceci est tombé à l’eau. Plusieurs raisons expliquent cela, mais clairement l’une d’entre elles est le manque total de soutien de l’actuelle équipe pour cette implantation. Un magnifique raté en l’espèce !

Autre raté d’importance, l’espace de coworking. Porté par l’association « L’Autre Bureau », que j’ai eu le plaisir de présider pendant deux ans, ce centre avait ouvert ses portes à l’étage de la salle polyvalente dans le cadre d’un partenariat avec la commune. Malgré l’épidémie de CoViD19, il accueillait une quinzaine de télétravailleurs et se développait au moment où celui-ci a dû fermer sur décision municipale. J’ai relaté dans quelques articles une partie des péripéties qui ont conduit à la fermeture de ce lieu, largement voulue par l’actuelle équipe (1,2,3,4). Pourtant, l’Autre Bureau était cité en exemple au PNR de la haute Vallée de Chevreuse, apprécié par la CCPL, car, comme je le disais, le projet « cochait toutes les cases du développement durable, concept qui repose sur le triptyque environnement, économie, activité sociale ». Visiblement ces notions sont trop difficiles à comprendre pour l’actuelle municipalité qui a purement et simplement supprimé ces locaux de la liste des locaux associatifs, et donc, dans le même temps, fait disparaitre une quinzaine d’emplois de la commune… Voilà donc une des façons dont la mairie soutient l’activité économique locale, bien loin de ses racontars sur papier glacé.

À Forges, un de nos acteurs locaux est le golf qui voit passer des dizaines de personnes voire plus sur son site, certains jours. Le restaurant est également très apprécié et fréquenté. Aussi ai-je été surpris de lire dans le bilan que la municipalité « s’attachait à restaurer un dialogue de confiance avec les propriétaires ». J’en suis d’autant plus surpris que nous avons pu, au cours des années 2010 - 2020 maintenir un dialogue constant et cordial avec cette entreprise, même s’il n’a pas toujours débouché sur des projets concrets.

On doit aussi parler du soutien au commerce local, car cela vaut son pesant de cacahouètes ! Nous avions, rue de l’église, une petite superette qui proposait aussi de la restauration rapide, « Red Market » pour ne pas la nommer. Le commerce a dû fermer pour plusieurs raisons, l’une d’entre elles étant l’implantation de « food trucks » sur la place du marché, à 20 mètres de ce commerçant, proposant en partie les mêmes produits que lui plusieurs soirs par semaine, avec la bénédiction de la mairie… De même, le salon « Liloo Bien Être », implanté à Forges, s’est vu concurrencer par un commerçant ambulant sur le marché, proposant à 30 mètres de son échoppe les mêmes produits que lui ! La municipalité en la matière n’en était pas, à vrai dire, à son coup d’essai, puisqu’elle avait réalisé la même opération avec « le Goût d’Antan », établissement apprécie du marché forgeois, qu’elle avait mis en concurrence là aussi sur ce même marché avec un autre traiteur ! Le Goût d’Antan avait alors quitté la commune ; j’ai relaté cela plus en détail dans un précédent article de blog (5). Toujours sur le marché, le maraicher, l’un des premiers commerces à s’être installé et qui nous reste fidèle depuis des années, a eu maille à partir avec la commune : celle-ci lui a tout bonnement interdit de stationner son camion à proximité, l’obligeant à monter jusqu’à la place de l’église plusieurs fois par demi-journée pour assurer le réassort de ses produits. J’ai également cru comprendre que ce commerçant se trouvait confronté à des difficultés pour faire déplacer les voitures en stationnement abusif sur son site d’implantation le samedi matin… Tout ceci doit donc être la vision de la mairie de ce qu’est un bon soutien aux commerçants de la commune !

En vérité, ce soutien municipal défaillant, l’est aussi lorsque l’on considère l’absence de volonté d’impliquer les commerces de façon systématique dans les fêtes et animations locales. Lors de celles-ci, la mairie préfère faire venir encore et toujours des food-trucks extérieurs pour l’animation, comme c’est le cas lors de la fête des thermes ou de la Châtaigne. J’ai évoqué Red Market ; j’aurai pu aussi évoquer son prédécesseur, ainsi que le restaurant l’Arôme que nous impliquions assez régulièrement lors d’événements culturels communaux, ou pour l’organisation de réunion « de travail » entre élus ou avec des fournisseurs.

Enfin, comment ne pas discuter du cas de la boulangerie (6). Autant le dire tout de suite, car je pense que l’actuelle municipalité ne s’en vantera pas, le commerçant repreneur avait été contacté par notre équipe municipale fin 2019, début 2020. Il s’agit de la boulangerie des six moulins de Bullion. Certes, cette remise en service a été retardée par l’épidémie de CoViD19 et par des travaux complémentaires sur un bâti très fatigué. Mais quand même, quatre ans… Selon mes retours d’information, il semblerait que l’actuelle municipalité n’ait pas été très proactive dans l’avancée du dossier, et c’est un euphémisme... De ce que je sais, et ai pu confirmer, elle a même été jusqu'à contacter un autre boulanger de la région pour concurrencer le projet de réouverture des six moulins… Soutien, vous avez dit soutien ? Ou foutage de gueule ?

Voilà donc un petit tour d’horizon rapide de la réalité de l’appui aux commerces locaux et à l’activité économique… Le bilan est catastrophique : une cinquantaine d’emplois perdus sur la commune a minima, un projet d'établissement structurant abandonné, des commerces dépourvus de soutien communal, et comme à l’habitude, pour masquer tout cela, une communication dans le Petit Forgeois fausse, voire mensongère, au moins par omission… Bref, la routine !


Références :

1. Un certain mépris pour le monde associatif. Ce blog. Mai 2021.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2021/05/un-certain-mepris-pour-le-monde.html

2. Associations : quand la mairie se moque du monde (1)... Ce blog. Septembre 2022.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2022/09/asociations-quand-la-mairie-se-moque-du.html

3. Quand madame la maire dérape… Ce blog. Mars 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/03/quand-madame-la-maire-derape.html

4. Forges Les Bains, commune en PLS. ? Ce blog. Mai 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/05/forges-les-bains-commune-en-pls.html

5. Le goût d’Antan quitte le marché de Forges. Ce blog. Avril 2021.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/search?q=antan

6. Projets communaux. II. Vers une réouverture de la boulangerie ? Ce blog. Janvier 2021.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2021/01/projets-communaux-ii-vers-une.html



Crédit illustration : 

Illustration personnelle d'après un dessin d'AR.
Sa page :
https://dessin-humoristique.fr/illustrateur-dessinateur-humour




mercredi 13 novembre 2024

ANTICOR RETROUVE SON AGRÉMENT... ENFIN !

Un court billet pour une excellente nouvelle. Le texte ci-dessous est en grande partie un copié collé du message reçu de la présidence d'Anticor. Après plus d'un an de lutte et de multiples recours devant la justice, Anticor retrouve enfin son agrément anticorruption. Cette arme citoyenne lui permet de saisir un juge d'instruction indépendant lorsqu'un dossier politico-financier est classé sans suite. Cette arme citoyenne lui permet de se constituer partie civile et de porter la voix des citoyens, premières victimes de la corruption, dans les prétoires.

« Nous n'avons jamais cessé d'y croire. Il aura fallu des jours d’attente et 8 procédures en justice, dont la dernière décision, en date du 4 septembre, ordonnait au Premier ministre démissionnaire d'examiner la demande d'agrément d'Anticor dans un délai de 24 heures sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard à l’expiration de ce délai. C'est un immense soulagement, mais également une reconnaissance. Car Anticor l'a toujours répété : l'association respecte et a toujours respecté les conditions d'octroi de l'agrément anticorruption. Et cette victoire, nous voulons la partager avec vous. Car c'est la ténacité et l'engagement des 7000 membres de l'association qui ont permis à Anticor de triompher après plus d'un an de lutte.

Le 5 septembre 2024, après une bataille homérique, le précédent Premier ministre a rendu à Anticor un agrément que notre association n’aurait dû ni perdre, ni quémander pendant 488 jours. Il y a été contraint par rien moins que deux décisions du juge des référés du tribunal administratif de Paris des 9 août et 4 septembre 2024.

Cet épisode a été désastreux pour la crédibilité gouvernementale, en particulier celle du Secrétariat général du gouvernement pourtant composé de membres éminents du Conseil d’Etat, tant les arguments les plus idiots – il n’y a pas d’autre mot – ont été employés pour tenter de justifier l’injustifiable, en dernier lieu celui selon lequel il n’appartenait pas au gouvernement démissionnaire de statuer sur l’agrément. Le précédent Premier ministre a eu le tort de politiser la procédure de délivrance de l’agrément, qui est en réalité purement administrative et technique ; elle consiste à vérifier si les cinq conditions légales sont ou non remplies par l’association qui demande l’agrément. Et elles le sont de toute évidence.

C’est d’ailleurs pourquoi l’agrément du 5 septembre 2024 ne comporte aucune réserve dans sa motivation, contrairement à celui « bien mal écrit » délivré le 2 avril 2021 par le Premier ministre de l’époque. S’il peut toujours être contesté dans un délai de deux mois à compter de sa publication au Journal officiel du 6 septembre, on ne voit guère de prise à une annulation éventuelle par le juge administratif.

Pour les trois prochaines années donc, Anticor s’appuiera sur le puissant levier citoyen de l’agrément comme elle l’a toujours fait depuis 2015 : dans l’objectif de réaliser notre objet social avec responsabilité, discernement et mesure, dans le respect des personnes comme de la présomption d’innocence. Anticor n’est pas, n’a jamais été et ne pourra jamais être un «
procureur de droit privé ».

Cette immense victoire pour Anticor a par ailleurs coûté… 0 euro à notre association. L’Etat a, en effet, été condamné à nous verser, pour les deux référés, une somme totale de 3 000 euros (le versement a été effectué les 12 et 13 septembre), ce qui couvre exactement les frais de notre avocat et ceux engagés par le président pour participer aux audiences – au passage, les frais du président sont mis en ligne en temps réel sur le site de l’association et peuvent être consultés en suivant ce lien (1).

Mais si la procédure a coûté 0 euro à l'association, elle a cependant coûté du temps et de l'énergie à ses bénévoles. Autant de temps et d'énergie qui n'ont pas pu être investis au profit des nombreux lanceurs d'alerte qu'Anticor accompagne au quotidien
».

Pour information, Anticor est aujourd'hui impliquée dans plus de 160 procédures dont l'attribution du Mondial de football au Qatar, l'enquête pour prise illégale d'intérêts visant le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, proche d'Emmanuel Macron, ou celle de la cession de la branche énergie d'Alstom à General Electric.

« La
« pyramide de Ponzi » des illégalités commises par les trois derniers gouvernements successifs à notre égard s’est donc désormais largement écroulée. Pour autant, nos combats autour de l’agrément sont loin d’être terminés, car il reste encore quatre procédures en cours : une devant le Conseil d’Etat sur l’agrément « bien mal écrit » par Jean Castex ; trois devant le tribunal administratif de Paris, relatives d’une part à l’agrément HATVP du 4 octobre 2022 contesté par deux personnes physiques, d’autre part au refus implicite d’agrément du 26 décembre 2023 de Mme Catherine Colonna et enfin la procédure au fond en excès de pouvoir contre le refus implicite du 26 juillet 2024 émanant de M. Gabriel Attal.

Sur chacune de ces procédures, Anticor se bat et se battra avec l’inépuisable énergie que lui donnent la confiance que ses 7 000 membres placent en elle, augmentée par l’autorité morale que confère à notre mission le rappel par l’ordonnance de référé du 9 août 2024 que «
la possibilité d’exercer les droits reconnus à la partie civile pour une association se proposant par ses statuts de lutter contre la corruption participe de l’objectif constitutionnel de lutte contre la fraude fiscale et participe de l’intérêt public qui s’attache à la lutte contre la grande délinquance économique et financière ».

Mais d’ores et déjà, le retour de l’agrément apporte une bouffée d’oxygène à Anticor, en ce qu’il nous permet de nous re-concentrer sur le cœur de notre objet social : la lutte pour un renforcement de la probité publique, dans et hors les prétoires, aux plans national et local
».

A l'heure où certains se font élire sur la base de mensonges, de l'échelle locale à l'échelle nationale et internationale, à l'heure où un ancien président, repris de justice vient donner son avis sur tout et rien sans honte, à l'heure où le président élu des Etats-Unis aura sans aucun doute échappé à la justice de son pays malgré la tentative de coup d'Etat qu'il a soutenue, un contre pouvoir citoyen tourné vers le respect du droit semble de plus en plus nécessaire...  


Crédit illustration :

Montage personnel sur base d'une photo de Nirot - Wikimedia - Licence Creative Commons






jeudi 19 septembre 2024

LES PETITS ET GROS MENSONGES DE LA MUNICIPALITÉ. CHAPITRE II.



Je reprends cette série de billets que j’ai quelque peu retardée, pour m’intéresser au contenu d’un numéro déjà ancien du Petit Forgeois (juin 2024), dans lequel l’actuelle municipalité présentait son bilan de mi-mandat. Là aussi, dans cet opus fortement teinté d’autosatisfaction béate, on découvre çà et là quelques approximations et disons-le, à certains endroits une présentation trompeuse des faits…

Je ne listerai pas un par un les points évoqués dans le journal communal, mais je compte bien mettre en exergue certaines des omissions, approximations ou présentations biaisées des faits. J’avais en effet été frappé par la section « soutien au commerce local » parue dans la page réservée à l’urbanisme, tant ce qui est dit masque la réalité dudit « soutien », les guillemets étant ici de rigueur. Ce point mérite à lui seul un billet de blog, que j’ai commencé à rédiger et qui paraitra dans les semaines qui viennent…

Un des points critiques de mon examen concerne le dossier associations, bien évidemment. La municipalité évoque dans son bilan son soutien à la vie associative, soutien qu’elle traduit dans la réalité par des mesures de plus en plus coercitives sur l’utilisation des salles communales et l’absence de tout dialogue constructif avec nombre d’associations forgeoises. Le bilan parle d’augmentation des créneaux associatifs. On est bien au contraire, dans le rétrécissement. Ainsi, au moins deux salles qui étaient disponibles en 2020 ne le sont plus en 2024. Les refus de prêt de salle ou de site se sont d'ailleurs multipliés depuis quatre ans, souvent sans justification… D’une façon générale, la situation s’est tellement dégradée qu’une dizaine de ces associations ont dû demander voilà deux ans environ une réunion avec l’équipe élue, réunion de laquelle il n’est rien sorti tant l’incompréhension municipale est grande. La philosophie communale (pour autant que le mot philosophie ait un sens pour nos élus) en la matière semble se résumer à un seul point : le cadre de partenariat de nouveau évoqué dans le journal communal, et dont j’ai à plusieurs reprises dénoncé le caractère léonin, et certains points scandaleux ou illégaux. Dans son bilan, la mairie se vante de sa mise en place, sauf que… Sauf que c’est faux, ce cadre n’a pratiquement pas été mis en place car la quasi-totalité des associations a refusé de le signer ! Mensonge par omission, donc, que le Petit Forgeois réserve à ses lecteurs ! Un mot également sur le soi-disant traitement transparent des demandes de subventions évoqués dans le bilan communal : j’avais brocardé le courrier adressé aux associations au sujet des demandes de subventions tant il était méprisant pour elles. J’avais également signalé le traitement dégradant des responsables d’associations lors d’une réunion à laquelle ils étaient conviés. J’ajoute à cela les insultes dont certains membres d’association ont été l’objet de la part d’élus, et j’ajoute aussi à cela le fait que les refus de subventions et les montants alloués ne font l’objet d’aucune justification. Dans la réalité, on est sur un mode de fonctionnement qui s’apparente au fait du prince, très, très loin de ce qui est dit dans le journal municipal qui en l’espèce réécrit l’histoire.

Un mot également sur la façon dont sont présentés les faits. Ainsi dans la page évènements et culture, il est écrit dans le bilan que des évènements sont devenus incontournables… Sous-entendant qu’il n’y avait auparavant qu‘une fréquentation réduite ou que ces événements n’existaient pas. Ainsi, sont mentionnées la fête des thermes et la fête de la Châtaigne, alors que ces deux événement existent depuis au moins trois ou quatre mandatures ! On est là sur de la com. pure, du « faire croire que »… De même, les chiffres présentés semblent pour le moins fantaisistes. Plus de 2000 visiteurs pour la fête des Thermes est une grossière exagération pour autant que j’ai pu en juger de visu ! A moins de compter les visiteurs qui entrent et qui sortent à chaque fois qu’ils re-rentrent ou à moins de comptabiliser le nombre de visiteurs depuis le début de la mandature ! Dans ce cas là, il faut le dire ! C’est évidemment un détail, mais c’est bien sur un détail qui en dit assez long sur la façon dont l’information peut être manipulée. Enfin, au chapitre des évènements peut-être incontournables, comment ne pas noter que nombre de ces évènements sont devenus des marchés de niche, marchés de niche qui se sont multipliés dans la commune, traduisant le fait que le Forgeois de base est principalement considéré comme un consommateur. A l’heure où il nous faut nous interroger encore plus sur notre consommation, notre frénésie d’achats, cela interroge !

En matière de finances publiques également, j’ai relevé un petit lièvre. Soyons clair, les finances communales sont effectivement saines. Au moins de ce côté, et pour le moment, aucune grosse bêtise n’a été faite, sans doute grâce à la compétence et au dévouement sans faille de notre comptable communale partie maintenant à la retraite. Alors oui, la dette se réduit, mais cette réduction ne doit pas grand-chose à l’actuelle municipalité. Elle résulte en réalité du fait que les précédentes équipes élues, qui ont lourdement investi dans de nombreux secteurs de la commune au cours des douze dernières années, avaient échelonné les emprunts et prévu pour les limiter l’apport de fonds de concours d’une entreprise privée. Ce recul de la dette est donc simplement du au remboursement des emprunts tel qu’anticipé. L’honnêteté oblige à dire que cela est précisé dans l’article… De plus, la remontée sensible de la capacité d’autofinancement* de la commune, réelle elle-aussi, a sans doute bénéficié des efforts des services de la commune comme indiqué, mais - et cela pour le coup est totalement caché dans le bilan présenté - elle a surtout bénéficié de la remontée des bases d’imposition calculées par les services de l’Etat. Ainsi, les rentrées fiscales forgeoises ont sensiblement augmenté depuis 2020, même la commune n’a pas augmenté les taux d’imposition locale au cours des quatre dernières années, un maintien qui avait également été le choix des deux dernières mandatures auxquelles je participais. Ce n’est pas la bonne gestion locale présentée qui est donc seule le moteur de cette santé fiscale, loin de là. Bilan biaisé, présentation trompeuse, je disais...

Un mot pour terminer ce rapide tour d’horizon qui aura une suite, comme indiqué plus haut, au sujet du secteur environnement et ruralité. Premier point, la page dédiée ne contient, cela se voit à l’œil, que très peu d’actions réalisées. Le bruit des avions : la commune qui jusqu'en 2020 avait été porteuse et dans l’accompagnement constant d’une association locale efficace (« Forges sans nuisances » pour ne pas la nommer), a depuis juste rejoint le groupe Drapo. Or, c'est lui essentiellement qui porte le dossier... La « section modification du PLU » est assez creuse comme l’est la section « entretien du patrimoine environnemental », bref, on est sur du diaphane depuis 4 ans. Par ailleurs, et dans le même temps, les actions en faveur de l’environnement proposées ou portées par des associations locales ne sont que peu ou pas soutenues à Forges. Bref, cette section est à mon sens un magnifique exemple de communication autour du pas grand-chose « réalisé » en quatre ans. Je rappellerai d’une façon générale que les indemnités des élus adjoints au maire doivent approcher les 800 euros par mois, soit presque 10 000 euros par an, soit presque 40 000 euros sur 4 ans et 60 000 euros en fin de mandature…

Deux derniers points pour ne pas allonger ce billet. Primo, j’ai été très étonné de constater que ce bilan a été publié en juin 2024, soit grosso modo 4 ans après la dernière élection municipale. Or, à moins que je perde mes notions de maths, le mi-mandat tombait à l'été 2023. On n'est donc pas sur un bilan de mi-mandat ! Alors, pourquoi ce retard ? Simple problème technique, ou volonté de masquer des manques, des absences, un bilan somme toute et à mon avis rarement satisfaisant, et globalement très moyen dans nombre de domaines ? Secundo, je constate une autre différence majeure entre cette mandature et les précédentes, outre celles évoquées plus haut. En effet, si des travaux d’amélioration ou d’entretien ont bien été réalisés dans la commune depuis 4 ans, aucune action structurante n’est visible. En douze ans, les précédentes mandatures avaient ainsi créé de nombreux équipements d'importance, tels le centre de services techniques de Forges, le gymnase, les locaux sportifs du stade, la maison médicale, la maison des associations, le city park, la régie publique de l’eau, un réfectoire scolaire, une classe de plus à la maternelle, le centre de PMI (pour ce dernier avec la CCPL), une station d’épuration neuve (avec le syndicat interco), pour ne citer que le plus visible… Bref, même s’il y avait eu assez peu de com., il y a eu énormément plus de réalisations structurantes. Si on attend encore l’extension de l’école élémentaire promise par l’actuelle équipe, équipement sans doute nécessaire mais qui affectera lourdement les finances communales pour un moment, quel sera l’héritage de cette équipe, hors de son détestable comportement vis à vis des associations et de certains laissés pour compte de la commune ? Pour le moment, il reste plutôt imperceptible…


* l’autofinancement est le montant disponible après payement des emprunts et des diverses charges communales permettant d’assurer le fonctionnement des services. Cette somme est alors affectable au travaux et investissements à venir.


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Modification d'un dessin dYsope :
https://www.leravi.org/journal/cadeau-dadieu-de-gaudin-aux-ecoles-privees/




jeudi 13 juin 2024

LES PETITS ET GROS MENSONGES DE LA MUNICIPALITÉ. CHAPITRE I.

Le blog avait pris un peu de vacances ces derniers temps, le rédacteur étant occupé à développer d’autres projets locaux ou plus lointains… Chronologiquement parlant, la rédaction du présent billet avait commencé avant les élections européennes. Je l'avais remisé dans la mémoire de l'ordinateur d’où je le ressors ce jour. Pendant ces deux derniers mois, en effet, la machine à enjoliver municipale a bien fonctionné. La municipalité continue donc à produire sa dose de contre-vérités, quand elle ne ment pas en toute impunité aux Forgeois. Exemples à découvrir ci-dessous.

Le premier exemple a - une fois de plus - concerné le monde associatif, et en l’occurrence cette fois l’association Forges en Transition. Cette association organise régulièrement des conférences zéro-déchet, un répare-couture, un repair-café, et intervient également en milieu scolaire ou lors d’évènements à vocation environnementale, dans plusieurs communes voisines et en association avec elles. Elle est même maintenant visible à l'international ! À Forges, en revanche, l’activité de l’association est assez compliquée. Il est ainsi quasiment impossible d’obtenir une salle de grande dimension pour le répare-couture. Cet atelier est parfois victime de son succès. La salle prêtée est en effet dimensionnée pour 7/8 personnes, mais elle peut difficilement accueillir une quinzaine de participantes et participants. Il manque des mètres carrés, des tables, des chaises… Malgré le doublement des horaires, il n’est pas rare que la salle « déborde ». L’association a donc demandé d’utiliser la salle « Floréal » lorsqu’elle est libre. Cela a assez systématiquement été refusé, soit sans explication, soit en arguant du fait que la salle était non disponible. Pourtant, vérification faite, cette salle était bien disponible en de multiples occasions… Premier mensonge donc.

Autre exemple, toujours concernant la même association qui utilise une autre salle, assez délabrée en vérité (l’ancienne AMM) pour son repair-café. Celui-ci est de plus en plus populaire (plus d’une vingtaine d’objets apportés en révision par exemple lors de la dernière édition). Il se trouve que l’association disposait de la clef de ce local. Récemment, Madame la maire demande à l’association de redéposer la clef en mairie, au motif qu’il s’agit là de la règle générale appliquée à Forges. Connaissant nombre d’autres associations, des informations sont échangées entre elles et les animateurs du repair-café. Le constat est sans appel : toutes les autres associations disposent de leurs clefs et aucune de ces associations n’est dans l’obligation de restituer les clefs en mairie à l’issue des sessions. Mieux que cela, les responsables associatifs nous disent que si tel était le cas, ils ne pourraient fonctionner. Nouveau mensonge avéré, donc, cette fois ci au plus haut niveau de la commune, puisque c’est Madame la maire qui baratine l’association. La municipalité avait d’ailleurs déjà « fait le même coup » avec le répare-couture, en indiquant que le retour de la clef en mairie après chaque événement était dû au fait qu’il n’existait qu’un seul exemplaire de ladite clef. Renseignement pris auprès des service municipaux, c’est évidemment faux. Il existe plusieurs clefs de ce local, sans compter les « passes » capables d’ouvrir cette porte. Mensonge, mensonge.... 

Si vous n’êtes pas convaincu de ces arrangements systématiques avec la vérité, je peux également relater le fait qu’une association de quartier organisatrice de la fête des voisins 2024 a demandé à la mairie le prêt de barnums et de tables pour l’occasion. La municipalité avait en effet indiqué dans un des « Petits Forgeois » qu’elle pouvait aider les habitants lors de cet évènement. Réponse de la mairie à l’association de quartier sur le mode : « nous ne prêtons ni barnum, ni table, ni chaises ». Très curieusement, lors de la fête des voisins d’un hameau, Chardonnet pour ne pas le nommer, la mairie a pourtant prêté des barnums. Mieux que cela, elle a fourni le système d'éclairage et le barbecue. J’ai même cru comprendre que le tout avait été livré par les services techniques… Alors pourquoi ces différences : y-a-t-il des quartiers favorisés par rapport à d’autres ? Y a-t-il du copinage selon qui demande quoi ? Quels sont les critères pour accepter d’un côté ce qui est refusé de l’autre ? Quoi qu’il en soit, nous sommes bien, là encore, face à un nouveau mensonge municipal.

Rien de ce que je raconte ci-dessus ne surprendra le lecteur du blog, puisque j’ai déjà expliqué à plusieurs reprises en quoi la mairie est coutumière des arrangements avec la vérité, pour rester politiquement correct (voir par exemple 1, 2, 3). Cette structure mentale n’est donc pas nouvelle au sein de la municipalité. Cela fait des années que cela dure. Pour preuve de cela, référons-nous aux bobards que certains ont propagé sur les réseaux dits sociaux pendant la mandature précédente, par exemple au sujet des finances de la commune. Que n’avons-nous entendu : la commune était soi-disant en déficit, le budget n’était pas maîtrisé, la charge de la dette était insupportable, les investissements était consentis à torts et à travers, bref la précédente municipalité conduisait tout simplement Forges dans le mur en matière budgétaire… Ces mensonges, appelons les choses par leur nom, étaient le fait de proches de membre de l’actuelle municipalité, qui, une fois aux affaires, ont dû rapidement reconnaître que la situation budgétaire qu’ils avaient trouvée était plus que saine. C’est le moins que l’on puisse dire puisque nous avions laissé un budget ouvert en partant, avec un « disponible » de plus d’un million d’euros auxquels s’ajoutaient - de mémoire - deux fois 500 000 euros de fond de concours ECT, en lien avec l’exploitation de la carrière de Bajolet…

Je reviendrai plus tard sur d’autres approximations, voire d’autres fables, que cette sympathique équipe municipale propage cette fois dans le journal municipal. Le dernier opus du petit Forgeois contient en effet de magnifiques exemples de contre-vérités, à tel point que je ne comprends pas comment celles-ci ont pu passer une relecture éditoriale… Sauf à considérer qu'il s'agit là d'une volonté délibérée. Affaire à suivre donc ! 

 

Références :

1. Quand Madame la maire dérape.
Ce blog, mars 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/03/quand-madame-la-maire-derape.html

2. Une municipalité en mode "rien à cirer"
Ce blog, novembre 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/11/une-municipalite-en-mode-rien-cirer.html

3. Associations forgeoises : de nouveaux problèmes.
Ce blog, août 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/08/associations-forgeoises-de-nouveaux.html

 

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https://www.dicocitations.com/citations/citation-61182.php

mercredi 27 mars 2024

MÉLI-MÉLO, L’EXCEPTION FORGEOISE

Un très court article pour m’étonner du fait que la commune de Forges est la seule commune de la communauté de communes du pays de Limours (CCPL), avec Courson, à ne pas être partenaire du méli-mélo 2024.

Le méli-mélo est un festival local, organisé par l’association éponyme dans plusieurs communes de la CCPL. Pendant trois semaines, en fin d’hiver ou au début du printemps, se succèdent diverses activités culturelles, avec pour objectif premier « de découvrir de nouvelles pratiques artistiques. C'est aussi la possibilité pour les associations, les organismes qui le souhaitent de présenter un spectacle en commun ». Par ailleurs, « le Méli-Mélo organise aussi des animations pour des classes de tous les niveaux, de la maternelle au Lycée : ateliers de percussions, de chansons, conférences – débats » (voir site du méli-mélo)... Bref, un joyeux mélange, à l’image du nom du festival.

Cette année, la 28ème édition, se conclura demain par une conférence de M. Bernard Terris, ancien adjoint au maire de Forges, et en l’espèce, président de l’association Danaya. Cette association forgeoise a pour objectif « d’œuvrer à la souveraineté, particulièrement alimentaire, mais aussi de santé, d’éducation et économique, des pays du tiers-monde ». Pour cela, Danaya indique que « tous les moyens écologiques, et particulièrement agroécologiques, à la disposition de l’association pourront être utilisés, par le développement de projets locaux, l’information, la formation et la diffusion de toutes les méthodes et les expériences connues par l’association de par le monde » (voir site Danaya). A mon sens, cette association a tout compris de ce peut être l’aide aux pays en difficulté dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler « le développement durable ».

Pour être entièrement honnête, Bernard Terris est un ami, et je me félicite de le voir revenir à Forges pour nous présenter son action au sein de l’association, mais également en sa qualité de chargé de mission du réseau Sahel-Désertification, et membre du groupe de travail « désertification » accrédité auprès de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. Sa conférence intitulée « la grande muraille verte, une solution pour l'Afrique ? » est prévue demain jeudi 28 mars à 20h30, salle Messidor. Mon étonnement vient du fait que cet ancien Forgeois, très impliqué au niveau international, et qui vient donc nous parler du Sahel et de la désertification aussi à Forges, ne se traduise pas par un partenariat de la commune avec le méli-mélo. Ceci est d’autant surprenant que toutes les communes de la CCPL sont partenaires, sauf Courson, et qu’elles ont contribué directement ou indirectement à l’organisation des festivités dans leur territoire.

Je n’ai pas d’explication claire à ce refus de partenariat. Je constate cependant qu’à Forges, le citoyen est très souvent vu comme un simple consommateur, à qui on propose marché de la fête des mères, de la Saint-Valentin, marché de ceci, marché de cela, mais rarement – pour ne pas dire jamais - un « marché » alimenté en nourriture intellectuelle non marchande. De plus, l'actuelle municipalité a rarement marqué une appétence pour le développement durable, particulièrement lorsque cette thématique est portée par des citoyens. En ce qui concerne le refus de partenariat, je ne peux donc que faire le lien avec l’absence d’intérêt marqué de la commune pour l’activité associative, déjà dénoncée à de multiples reprises sur ce blog, associée à une absence de plus en plus flagrante d’évènements culturels dans notre commune, depuis quatre ans. Cela rend la conférence de demain d’autant plus intéressante !


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Programme du méli-mélo

lundi 18 mars 2024

UNE MUNICIPALITÉ EN MODE
« RIEN À CIRER » - ÉPISODE 2 !



C’est une habitude bien ancrée à Forges : les demandes des associations et des citoyens sont bien souvent ignorées. Trois nouveaux exemples.

Le premier cas concerne une des associations forgeoises. Fin octobre 2023, celle-ci envoie aux élus son planning d’utilisation de salles pour 2024. Aucune réponse, aucun accusé de réception. L’association renvoie donc ledit planning en novembre, puis début décembre aux élus et aux secrétariat mairie, toujours sans réponse. Début janvier, un des membres de l’association se présente en mairie pour récupérer la clé d’une des salles qu’elle utilise. Réponse de la secrétaire, étonnée : je n’ai pas reçu d’information pour cela, je ne savais pas qu'il y avait une réunion prévue. Le membre de l’association explique le problème, et après plusieurs coups de fil à droite et à gauche, on finit par obtenir l’autorisation, ou de l’élu, ou d’un des responsables… Je ne sais pas pour vous, mais je trouve que 3 mois sans réponse communale, et une obligation de gérer le problème au tout dernier moment, cela ressemble à s'y méprendre à du je-m’en-foutisme…

Deuxième gag, une association utilise une des salles municipales pour son activité. En hiver, elle demande que le chauffage soit allumé pour les réunions. Arrivée dans la salle, l’association constate l’absence de chauffage ! Température du bâtiment : 2°C ! Si j’ai bien compris ce qui m’a été transmis, la chaudière était en défaut. Même chose un mois plus tard, pas de chauffage, chaudière en défaut ! Il se trouve que j’étais sur site, et connaissant le bâtiment, j’ai constaté qu’il suffisait de relancer ladite chaudière en mode « reset ». De nouveau, un mois plus tard, le gag se reproduit. Demande de chauffage, et toujours rien lorsque l’association se rend dans les lieux. Par chance, l’association a aussi pu relancer le chauffage. Incroyable de constater que la municipalité n’ait pas pris en charge ce problème. Je ne sais où cela dysfonctionne car il y a aux services techniques des gens qui connaissent tout cela. Encore faut-il qu’ils soient prévenus… Il est à noter que ce problème de chauffage a aussi affecté de nombreuses associations sportives. Pendant plus d’un mois, en fin d’automne, le gymnase communal n’a plus été chauffé : température de 6 à 8° et surtout plus de douches chaudes après l’effort… Officiellement, une pièce de chaudière manquait. Inutile de dire que on a non seulement claqué des dents, mais aussi grincé des dents dans les associations qui ont eu, très vaguement, le sentiment de se faire mener en bateau par la municipalité.

Autre gag en date coté association, la commune va à nouveau fermer les salles communales la deuxième semaine des vacances de Pâques. Officiellement, le motif serait les économies d’énergie. Désolé de le dire, mais on est là dans le prétexte, car en cette période, le chauffage, quand il marche comme on l’a vu, est plus que réduit… J’avoue ne pas comprendre les motivations de la commune en l’espèce, autrement qu’au travers de l’analyse récurrente que je fais de l’absence de véritable projet communal, de l’absence de connaissance du monde associatif, et également et contrairement aux propos lénifiants de l’équipe municipale, de l’absence de volonté facilitatrice des élus en regard de ces activités.

Dernier problème, voilà au moins deux fois que je signale à la mairie, en m’y rendant, que l’évacuation calibrée d’un des bassins de rétention du pré aux chevaux ne fonctionne pas. Je suis repassé en mairie ce lundi matin pour d’autres raisons, et j’ai de nouveau signalé le problème, car avec les fortes pluies récentes, le niveau a encore monté. La situation n’est pas critique en termes de risque de débordement, mais en regard de la profondeur du bassin. Il doit bien y avoir 80 cm d’eau au droit de l’évacuation. Cela suffit pour qu’un enfant qui échapperait à la vigilance d’un adulte puisse rapidement s’y noyer. J’ai signalé ce problème de nouveau ce matin à la gentille secrétaire de mairie. Elle me dit avoir transmis ma remarque en plusieurs occasions aux élus et aux services, mais apparemment, cela n’a eu aucun effet… Pourquoi ne suis-je pas plus surpris de ce qui ressemble à une habitude forgeoise ! J’ai donc pris sur moi de passer dans la foulée un message au responsable de la Foncière de la Vallée de Chevreuse, toujours propriétaire de ces parties du site pour une intervention. Toujours très aimable et à l’écoute, ce dernier m’a assuré qu’une entreprise passerait demain pour régler le problème. Alors juste pour info, je ne suis plus conseiller ou adjoint au maire, mais j’ai l’impression d’en savoir plus que certains élus actuels sur notre commune. C’est désespérant après quatre ans de mandat. Ou alors, est-ce simplement caractéristique, de nouveau, du fonctionnement en mode rien à cirer que je dénonçais plus tôt…


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Document personnel

mercredi 13 mars 2024

LE PARISIEN REVIENT SUR L' ÉPISODE DES MIGRANTS HÉBERGÉS À FORGES



Le Parisien revient dans sa livraison de mercredi 6 mars 2024, sur l’épisode des migrants hébergés à Forges (1). Il remet quelques pendules à l’heure mais passe en partie à côté de plusieurs éléments importants, explicatifs de ce qui reste à mon sens un des éléments les plus honteux de l’histoire récente de notre commune.

L’article rappelle tout d'abord deux faits essentiels. Premièrement, l’implantation des migrants au centre d’accueil de la ville de Paris n’a en aucun cas relevé d’une décision communale. Il s’est bien agi d’une décision préfectorale prise avec l’aval de la Ville de Paris. Deuxièmement, en aucun cas la commune ne pouvait contester cette décision, même tenant compte de l’opposition locale au projet.

L’article indique ensuite que les efforts de la commune, et l’écoute des services préfectoraux, nous ont permis de réduire le nombre de personnes accueillies et la durée de cet accueil. Mais comme le dit l’auteur de l’article, « cela n’a pas suffi à réduire la colère ». Sauf qu’à mon sens, on ne le pouvait pas. Il ne s’agissait pas, en effet, d’une colère, mais d’une psychose, au sens premier du terme, c’est-à-dire « d’un trouble ou une condition anormale de l'esprit, évoquant le plus souvent une ou des obsessions avec pour résultat une perte de contact avec la réalité » (2). Qui plus est, cette psychose était en réalité une psychose collective, aussi appelée hystérie collective ou hystérie de masse, définie en sociologie et en psychologie comme « un phénomène d'impressions collectives de menaces, réelles ou imaginaires, dans une population ou une société donnée, à la suite de rumeurs et peurs » (3). Effectivement, les propos tenus dans notre village par certains habitants, ou lors de diverses réunions, confirment mon analyse, puisque nous y avons entendu évoquer, en lien avec l’arrivé de ces migrants, des problèmes de délinquance accrue, de vols dans les maisons, les plus atteints de nos concitoyens allant même jusqu’à parler ouvertement de viols, y compris sur les enfants de l’école élémentaire locale. Je mets également de côté les propos sur le devoir chrétien de protéger sa famille, propos tenu par des gens ayant visiblement oublié le sens premier des évangiles. Et c’est un agnostique qui le dit…

Pour en revenir à la psychose, ce terme « qualifie les formes sévères d'un trouble psychiatrique durant lesquelles peuvent survenir délires, hallucinations, violences irrépressibles » (2 ). C’est bien ce qui s’est produit. Comme je l’écrivais dans un de mes billets de blog passés, les élus de l’époque ont été victimes de violences (4). Les moins graves ont consisté en des insultes, des appels téléphoniques en pleine nuit, les plus graves en des atteintes aux biens (aux véhicules par exemple), et surtout en des menaces de mort contre certains élus ou leurs enfants.

À la manœuvre, on retrouvait bien sur des membres d’une des composantes les plus racistes et xénophobes de la vie politique, à savoir le front national (FN) devenu par la suite le Rassemblement National (RN). Ces membres ont d’ailleurs ouvertement participé à Forges à une réunion publique houleuse, à laquelle se trouvaient la préfecture de l’Essonne, Emmaüs, association en charge de la gestion au quotidien du projet d’accueil, le SDIS, la gendarmerie, et la commune. Dans cette réunion, dans le public, se côtoyaient certains membres du FN, des personnes extérieures à la commune et des Forgeois, certains inquiets, d’autres déjà victimes de la psychose collective… Une partie de ces Forgeois, environ 200 personnes, n’a d’ailleurs pas hésité à défiler à côté du FN dans les rues de notre commune un peu plus tard.

Cette récupération par l’extrême droite est bien évoquée dans l’article, mais ce dernier en minimise l’importance en précisant : « désormais, les habitants insistent bien pour dire que la commune n’est pas gangrénée par l’extrême droite ». Certes, la commune n’est pas gangrénée. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le score du dernier avatar de ce parti aux dernières élections législatives ou le RN culmine à un peu moins de 14% à Forges. Cependant, l’article oublie de mentionner les éléments que j’indiquais plus haut, qui montrent a minima le rôle joué par le FN, et concomitamment par certains habitants. Certains, qui ont passé pas mal de temps à alimenter les peurs sur les réseaux dits sociaux, ou à manifester, sont maintenant des élus ou des proches de membres du conseil municipal… Il en résulte assez logiquement un fonctionnement municipal à mon sens dégradé, basé sur un entre-soi social, d’où sont exclus les plus pauvres, les associations qui les soutiennent, et d’une façon générale le monde associatif local (voir 5 et 6 par exemple). Mue globalement par une peur de toute action, de tout projet qui ne se conforme pas à son modèle social, l’équipe municipale entraîne lentement mais surement la commune dans un fonctionnement oscillant entre ghetto de riches et cité dortoir…

Pourtant, comme le précise l’article du Parisien, il est nécessaire de dire que tous les Forgeois ne se sont pas laissés piéger par la psychose collective évoquée plus haut. De nombreux concitoyens, près d’une centaine, se sont spontanément proposés pour aider la commune dans l’accueil de ces migrants, fournissant des vêtements, des chaussures, des produits de soins, des cours de français, etc., pour soutenir une population qui avait fui la guerre, et qui, selon les dires de l’article, « voulait se refaire une santé » à Forges, avant de prendre un nouveau départ en France. Comme je l’ai écrit dans ce blog, cet accueil n’a entraîné aucun trouble pour la population. Certains des opposants ont même trouvé à terme les migrants amicaux et polis. C’est d’ailleurs ce que dit l’article en citant les propos d’une Forgeoise : « nous n’avons pas changé nos habitudes et il ne s’est jamais rien passé ». 

C’est juste un peu tard pour le reconnaitre…



Références :

1. Florian Garcia. À Forges-Les-Bains, des habitants hostiles en 2016. Le Parisien. Mars 2024.

2. Psychose. Encyclopédie Wikipédia.
Consultable en ligne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychose

3. Psychose collective. Encyclopédie Wikipédia.
Consultable en ligne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychose_collective 

4. Pourquoi ne suis-je pas allé sur le parvis de la mairie de Forges lundi ? Ce blog. Juillet 2023.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2023/07/pourquoi-ne-suis-je-pas-alle-sur-le.html 

5. Pour Noël, les Forgeois fragiles sont priés d'aller se faire voir... ailleurs. Ce blog. Décembre 2022.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2022/12/pour-noel-les-forgeois-fragiles-sont.html

6. Associations forgeoises : un gros coup de semonce ! Ce blog. Septembre 2022.
Consultable en ligne :
https://dessaux.blogspot.com/2022/09/associations-forgeoises-un-gros-coup-de.html



Crédit illustration :

Le Parisien. Edition du 6 mars 2024.