Cela fait maintenant des mois, voire un peu plus d'un an, que je décris dans mon blog les difficultés croissantes rencontrées par différentes associations forgeoises, victimes de ce que l'on pourrait qualifier de turpitudes municipales. Visiblement un certain nombre de ces associatifs ont décidé de réagir, visiblement assez fort !
La quasi-totalité des Forgeois a donc reçu, il y a quelques jours, un tract dans la boîte aux lettres dénonçant « la maltraitance » imposée par la mairie à certaines associations. Ce mouvement d'humeur s'est doublé, à l'occasion de la fête des associations, de la pose de banderoles et de panneaux avertissant la population du danger que courent les dites associations.
La quasi-totalité des Forgeois a donc reçu, il y a quelques jours, un tract dans la boîte aux lettres dénonçant « la maltraitance » imposée par la mairie à certaines associations. Ce mouvement d'humeur s'est doublé, à l'occasion de la fête des associations, de la pose de banderoles et de panneaux avertissant la population du danger que courent les dites associations.
Étant membre de plusieurs associations Forgeoises, et par mon passé connaissant beaucoup de monde dans d'autres associations, je peux attester du fait que les éléments présentés dans ce tract ne sont que le reflet de la triste réalité. Ainsi, la baisse des subventions municipales est bien réelle, il suffit de regarder les montants attribués aux associations tous les ans et de les comparer entre elles. Le jeu est évidemment plus compliqué maintenant que l'actuelle municipalité a savamment fait disparaître du site Internet de la commune les délibérations communales précédentes. Néanmoins toutes les associations auront remarqué que la mairie tente de camoufler derrière un ronflant appel à projets ces baisses de subventions, en attribuant aux associations qui auront répondu à l'appel à projets des subsides compensatoires.
Je peux également attester qu'une des associations à laquelle j'appartiens a subi depuis le début de la mandature trois déménagements, dont deux quasiment imposés du jour au lendemain, sans justification claire, et sans aide communale. Le dernier déménagement a engendré une cohabitation d'office avec une seconde association, non prévenue de l'arrivée de la première, mais grâce à la bonne volonté de tous les associatifs, la cohabitation s'est plutôt bien passée. De même, j'ai appris récemment que la troupe de théâtre avait reçu une injonction municipale relative au déménagement de son matériel de la salle où il était entreposé, et ce en pleine période de vacances. Bien évidemment, la mairie s'est dans un premier temps abstenue de proposer un nouveau local de stockage, et il aura fallu que la responsable de l'association décide de ne pas bouger dans l'immédiat pour débloquer la situation.
D'autres associations ont attendu pendant des mois que la mairie daigne leur accorder une salle de réunion. Le motif mis en avant par l'actuelle municipalité est le nombre limité de salles disponibles. Je le dis tout net, ce motif est complètement bidon dans la mesure où la mairie s'est empressée à son arrivée de virer toutes les associations de la maison des associations, à l'exception de l'AMM probablement trop grosse pour être déplacée. Tout cela pour transformer ce bâtiment en partie en annexe de la mairie ! Elle nous rejoue d'ailleurs le même film avec la salle polyvalente, d'où elle souhaite également exclure toutes les associations, toujours sous un prétexte tout aussi falacieux que le précédent, à savoir la transformation de ce lieu en base-vie pour les ouvriers intervenant à l'école maternelle. Il suffit de vous référer à mon précédent article sur les associations pour comprendre en quoi ce scénario relève de la mauvaise excuse. Néanmoins, cela aura pour conséquence de réduire la surface des locaux disponibles, de conduire à la fermeture de certaines associations, et/ou de reloger à marche forcée ces associations dans des locaux bien plus exigüs, sur des créneaux horaires minimalistes.
Je ne reviens pas sur l'absence de confiance citée dans le tract, qui se traduit, comme on le perçoit dans les lignes ci-dessus par une absence de dialogue, par une avalanche de courriers sans réponse, et, comme le dit le tract, par des injonctions administratives et des refus non motivés. Une association s'est ainsi vue refuser l'accès à une salle au motif qu'elle était polémique et militante. Ce refus est totalement en contradiction avec les dispositions légales et pourrait conduire à des poursuites au tribunal administratif. Dans le même temps, des demandes sont toujours en suspens depuis des semaines, et des comptes-rendus de réunion attendent depuis bientôt un an leur validation par l'équipe municipale, qui se permet d'ailleurs de réécrire à son avantage les points discutés en réunion.
Comment, par ailleurs, faire confiance à une équipe qui prend des libertés de plus en plus marquées avec les faits ? Le club des boulistes de Forges avait ainsi demandé la possibilité d'utiliser le terrain engravé du stade pendant les congés afin de pouvoir continuer à pratiquer son activité favorite. Refus de la mairie au motif qu'il y aurait des travaux, sur le mode : « cette année c'est comme ça » ! De même, l'association des télétravailleurs l'Autre Bureau avait demandé à pouvoir utiliser les locaux qui lui sont dévolus puisque certains de ses membres auraient été présents au mois d'août. Réponse de la mairie, donnée par oral à certains de ses membres : « pas possible à cause ces travaux ». Renseignements pris auprès des divers membres de ces associations, il n'y a eu sur ces sites aucun des travaux susceptibles d'empêcher leur utilisation par les associations. On est donc bien ici en présence d'une décision totalement arbitraire et totalement orthogonale aux intérêts des membres associatifs.
Un dernier mot pour terminer concernant les menaces et les insultes mentionnées dans le tract, et reçues par certains associatifs. J'ai été informé il y a quelque temps des insultes, des propos sexistes, voire des menaces tenues par de hauts responsables de l'équipe municipale actuelle, auxquelles ont été confrontées par ricochet certains associatifs. Ces derniers n'ont pas souhaité porter plainte. Mon sentiment est qu'il s'agit d'une erreur, même si je peux en comprendre les raisons. Un dépôt de plainte aurait en effet permis de mettre un stop à certains agissements d'élus dont les propos s'apparentent, comme l'aurait dit le regretté Pierre Desproges, à une chronique de la haine ordinaire envers les associatifs, voire même d'un mépris de classe.
Tout cela confirme, et c'est ce que je vis dans les associations auquel j'appartiens, que ce qui est dit dans le tract est le reflet exact de la triste réalité forgeoise, sans exagération aucune. Bien sûr, toutes les associations ne sont pas logées à la même enseigne, mais la colère gronde dans nombre d'entre elles. Sans vouloir être pessimiste, je pense cependant que ce tract ne changera pas grand chose à la politique associative municipale, tant les élus majoritaires actuels sont enfermés dans le camp retranché de leurs certitudes, prisonniers de l'entre-soi que j'ai précédemment décrit. Cependant, ce tract aura au moins eu le mérite de révéler à nos concitoyens la face cachée de la municipalité, alors que cette dernière ne montre, au travers de sa communication, que sa façade présentable. Or l'arrière-cour ne sent pas la rose...
Je ne reviens pas sur l'absence de confiance citée dans le tract, qui se traduit, comme on le perçoit dans les lignes ci-dessus par une absence de dialogue, par une avalanche de courriers sans réponse, et, comme le dit le tract, par des injonctions administratives et des refus non motivés. Une association s'est ainsi vue refuser l'accès à une salle au motif qu'elle était polémique et militante. Ce refus est totalement en contradiction avec les dispositions légales et pourrait conduire à des poursuites au tribunal administratif. Dans le même temps, des demandes sont toujours en suspens depuis des semaines, et des comptes-rendus de réunion attendent depuis bientôt un an leur validation par l'équipe municipale, qui se permet d'ailleurs de réécrire à son avantage les points discutés en réunion.
Comment, par ailleurs, faire confiance à une équipe qui prend des libertés de plus en plus marquées avec les faits ? Le club des boulistes de Forges avait ainsi demandé la possibilité d'utiliser le terrain engravé du stade pendant les congés afin de pouvoir continuer à pratiquer son activité favorite. Refus de la mairie au motif qu'il y aurait des travaux, sur le mode : « cette année c'est comme ça » ! De même, l'association des télétravailleurs l'Autre Bureau avait demandé à pouvoir utiliser les locaux qui lui sont dévolus puisque certains de ses membres auraient été présents au mois d'août. Réponse de la mairie, donnée par oral à certains de ses membres : « pas possible à cause ces travaux ». Renseignements pris auprès des divers membres de ces associations, il n'y a eu sur ces sites aucun des travaux susceptibles d'empêcher leur utilisation par les associations. On est donc bien ici en présence d'une décision totalement arbitraire et totalement orthogonale aux intérêts des membres associatifs.
Un dernier mot pour terminer concernant les menaces et les insultes mentionnées dans le tract, et reçues par certains associatifs. J'ai été informé il y a quelque temps des insultes, des propos sexistes, voire des menaces tenues par de hauts responsables de l'équipe municipale actuelle, auxquelles ont été confrontées par ricochet certains associatifs. Ces derniers n'ont pas souhaité porter plainte. Mon sentiment est qu'il s'agit d'une erreur, même si je peux en comprendre les raisons. Un dépôt de plainte aurait en effet permis de mettre un stop à certains agissements d'élus dont les propos s'apparentent, comme l'aurait dit le regretté Pierre Desproges, à une chronique de la haine ordinaire envers les associatifs, voire même d'un mépris de classe.
Tout cela confirme, et c'est ce que je vis dans les associations auquel j'appartiens, que ce qui est dit dans le tract est le reflet exact de la triste réalité forgeoise, sans exagération aucune. Bien sûr, toutes les associations ne sont pas logées à la même enseigne, mais la colère gronde dans nombre d'entre elles. Sans vouloir être pessimiste, je pense cependant que ce tract ne changera pas grand chose à la politique associative municipale, tant les élus majoritaires actuels sont enfermés dans le camp retranché de leurs certitudes, prisonniers de l'entre-soi que j'ai précédemment décrit. Cependant, ce tract aura au moins eu le mérite de révéler à nos concitoyens la face cachée de la municipalité, alors que cette dernière ne montre, au travers de sa communication, que sa façade présentable. Or l'arrière-cour ne sent pas la rose...
Crédit Illustration :
Doc. personnel. Photo du tract reçu en boîtes aux lettres.
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