L'affaire du tract des associatifs continue de faire du bruit ! La commune a de nouveau eu les honneur de la presse régionale, avec un article du Républicain qui relate très honnêtement l'évènement. La partie de l'article la plus intéressante, à mon sens, reste la réponse faite par les élus, Madame la maire en tête, au journaliste. Explications.
L'article en illustration présente en effet les propos tenus par nos édiles pour évoquer les questions mises en avant dans le tract. Autant le dire tout de suite, ce discours, où l'on peinera à trouver des arguments solides, est un magnifique exemple de « xyloglossie », c'est à dire, pour ceux qui n'auraient pas étudié l'étymologie, un magnifique exemple de langue de bois. Malheureusement, les faits sont têtus, et la ligne de défense de la mairie ne tient pas la route.
Examinons les premiers de ces propos : « il s'agirait d'une manipulation politique organisée par d'anciens élus » car, je cite toujours, « les associations qui cherchent à fonctionner fonctionnent et celles qui cherchent à polémiquer polémiquent ». Sauf erreur de ma part, il me semble que toutes les associations cherchent à fonctionner. Leur seul but est d'exister et de satisfaire leurs adhérents. En sus, sont-ce d'anciens élus qui ont réduit les dotations aux associations ? Sont-ce les anciens élus qui ont tenté d'implémenter un délétère « contrat de partenariat » aux multiples clauses léonines, instaurant un déséquilibre majeur entre droits et devoir des associations, et droits et devoirs de la mairie ? Sont-ce toujours ces anciens élus qui auraient par hasard vidé la maison des associations ? Et comment oser dire qu'une association à qui la municipalité refuse des locaux est une association qui cherche la polémique ? Comment fonctionner d'ailleurs, quand les courriels et autres appels téléphoniques en mairie restent très, très souvent sans réponse ? Ou quand on répond aux associations qu'on ne leur répondra volontairement pas ? Et qui polémique quand les associatifs se font insulter sur les réseaux sociaux par des élues ?
L'autre élément du discours municipal serait que des associations en voudraient « toujours plus » et « refuseraient de partager ». Diantre ! Ce discours nous est encore une fois resservi, en mode soupe froide. Il ne correspond cependant à aucune réalité ! Qui refuserait de partager ? Quelles associations forgeoises seraient assez puissantes pour ne pas partager le local dont elles disposent, sur d'autres créneaux journaliers ou horaires ? Evidemment, Madame la maire se garde bien de le dire, et elle aurait d'ailleurs du mal à le faire ! Car à part l'AMM qui ne peut pour des raisons évidentes effectivement partager ses locaux - et il ne s'agit en aucun cas d'une critique dans mon esprit - je n'en vois aucune.
D'autant que le partage est parfois si mal organisé par la mairie que des associations se sont retrouvées à utiliser la même salle, le même jour aux mêmes heures. Cela s'est déjà produit plusieurs fois, et cela arrivera sans doute encore vu l'entassement massif des activités, en gestation ! En vérité, toutes les associations dans lesquelles je suis impliqué partagent ou agissent de concert avec d'autres associations, permettant des rencontres intéressantes et créant ainsi des synergies motivantes.
Dernier point, ce ne serait « pas facile d'organiser le fonctionnement d'autant de groupes...». Là, la mairie se tire une balle dans le pied en direct. Elle oublie en effet de dire qu'elle est seule responsable de cette difficulté. Effectivement, nous comprenons qu'il est difficile d'organiser ce fonctionnement, surtout après avoir soigneusement vidé la maisons des associations et la salle polyvalente, réduisant ainsi les surfaces disponibles, sans d'ailleurs expliquer en quoi cela se faisait dans l'intérêt des forgeois et des associations. Mais comment expliquer l'inexplicable ?
Les réponses apportées au journaliste du Républicain par Madame la maire sont donc insignifiantes et démontrent qu'il est plus facile pour la mairie de se dédouaner de ses responsabilités plutôt que se confronter aux réalités. En creux, et c'est le mot qui convient, les propos tenus démontrent encore une fois, que sur le sujet des associations, la municipalité se moque du monde !
Crédit illustration :
Reproduction de l'article du Républicain.
L'article en illustration présente en effet les propos tenus par nos édiles pour évoquer les questions mises en avant dans le tract. Autant le dire tout de suite, ce discours, où l'on peinera à trouver des arguments solides, est un magnifique exemple de « xyloglossie », c'est à dire, pour ceux qui n'auraient pas étudié l'étymologie, un magnifique exemple de langue de bois. Malheureusement, les faits sont têtus, et la ligne de défense de la mairie ne tient pas la route.
Examinons les premiers de ces propos : « il s'agirait d'une manipulation politique organisée par d'anciens élus » car, je cite toujours, « les associations qui cherchent à fonctionner fonctionnent et celles qui cherchent à polémiquer polémiquent ». Sauf erreur de ma part, il me semble que toutes les associations cherchent à fonctionner. Leur seul but est d'exister et de satisfaire leurs adhérents. En sus, sont-ce d'anciens élus qui ont réduit les dotations aux associations ? Sont-ce les anciens élus qui ont tenté d'implémenter un délétère « contrat de partenariat » aux multiples clauses léonines, instaurant un déséquilibre majeur entre droits et devoir des associations, et droits et devoirs de la mairie ? Sont-ce toujours ces anciens élus qui auraient par hasard vidé la maison des associations ? Et comment oser dire qu'une association à qui la municipalité refuse des locaux est une association qui cherche la polémique ? Comment fonctionner d'ailleurs, quand les courriels et autres appels téléphoniques en mairie restent très, très souvent sans réponse ? Ou quand on répond aux associations qu'on ne leur répondra volontairement pas ? Et qui polémique quand les associatifs se font insulter sur les réseaux sociaux par des élues ?
L'autre élément du discours municipal serait que des associations en voudraient « toujours plus » et « refuseraient de partager ». Diantre ! Ce discours nous est encore une fois resservi, en mode soupe froide. Il ne correspond cependant à aucune réalité ! Qui refuserait de partager ? Quelles associations forgeoises seraient assez puissantes pour ne pas partager le local dont elles disposent, sur d'autres créneaux journaliers ou horaires ? Evidemment, Madame la maire se garde bien de le dire, et elle aurait d'ailleurs du mal à le faire ! Car à part l'AMM qui ne peut pour des raisons évidentes effectivement partager ses locaux - et il ne s'agit en aucun cas d'une critique dans mon esprit - je n'en vois aucune.
Dernier point, ce ne serait « pas facile d'organiser le fonctionnement d'autant de groupes...». Là, la mairie se tire une balle dans le pied en direct. Elle oublie en effet de dire qu'elle est seule responsable de cette difficulté. Effectivement, nous comprenons qu'il est difficile d'organiser ce fonctionnement, surtout après avoir soigneusement vidé la maisons des associations et la salle polyvalente, réduisant ainsi les surfaces disponibles, sans d'ailleurs expliquer en quoi cela se faisait dans l'intérêt des forgeois et des associations. Mais comment expliquer l'inexplicable ?
Les réponses apportées au journaliste du Républicain par Madame la maire sont donc insignifiantes et démontrent qu'il est plus facile pour la mairie de se dédouaner de ses responsabilités plutôt que se confronter aux réalités. En creux, et c'est le mot qui convient, les propos tenus démontrent encore une fois, que sur le sujet des associations, la municipalité se moque du monde !
Crédit illustration :
Reproduction de l'article du Républicain.
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