Le précédent mandat avait été marqué par une gestion très rigoureuse des deniers publics. Ce qui nous a permis de ne pas avoir à augmenter le taux des impôts fonciers pendant tout le mandat tout en assurant le fonctionnement de la commune, ce malgré le désengagement extrêmement marqué de l’Etat entre 2014 et 2020. La nouvelle mandature semble prendre une orientation différente en matière budgétaire. Vigilance donc.
Lorsque que la précédente municipalité souhaitait commander un bien ou un service, elle se conformait à une démarche dite par « autorisation d’engagement », c’est à dire que toute commande ne pouvait être passée que si l’élu aux finances et la comptable communale avaient vérifié la disponibilité des fonds sur la ou les lignes budgétaires correspondant à la commande. La comptabilité des autorisations d’engagements permet de déterminer, à l’issue d’un exercice budgétaire et par rapprochement avec les paiements, les restes à payer qui correspondent aux autorisations d’engagement consommées et non soldées par ces paiements. Ces données sont indispensables pour la préparation des budgets, car les restes à payer devront intervenir sur un exercice ultérieur et s’imputeront donc sur l’exécution des budgets futurs.
Je ne suis pas sur que cette volonté de gestion rigoureuse perdure. Je prendrai juste l’exemple du camion benne communal. Nous disposions de deux engins, un très récent et un plus ancien. Le premier nous a été volé et il est irrécupérable. Nous devrons donc attendre le remboursement par l’assurance pour envisager de racheter un engin récent, probablement d’occasion. Le second camion était « fatigué » et il nécessitait donc une révision majeure, avec réfection de l’embrayage. Le devis total était de l’ordre de 2 300 euros. Cela permettrait cependant de récupérer un véhicule en état et fonctionnel pour au moins 4 à 5 ans moyennant des révisions légères intermédiaires d’entretien. La nouvelle municipalité à décidé de ne pas faire réparer le camion et d’en louer un, en attendant le rachat d’un véhicule plus récent. Pourquoi pas, mais il aurait fallu que cette location soit très courte pour être financièrement rentable. Or cette location se poursuit depuis début novembre, pour un coût estimé d'environ 6 000 euros qui atteindra 8 000 euros fin février si aucune action n’est entreprise...
Si on me demande ce que j’aurais fait : j’aurais demandé le prêt d’un camion benne à une commune de la CCPL, ou convenu d’une mutualisation temporaire pour un mois (comme cela a été mis en place pour notre balayeuse communale) et j’aurais, pendant ce mois, obtenu la réparation de l’ancien camion. Fin novembre au plus tard, la commune aurait ainsi disposé d’un matériel fonctionnel avant de pouvoir racheter une seconde benne. Trop simple, sans doute ! Quoi qu’il en soit, en ce début février, les services de la commune ne disposent toujours pas de camion benne et l’actuelle municipalité aura donc dépensé 6 000 euros pour... rien.
Je ne suis pas sur que cette volonté de gestion rigoureuse perdure. Je prendrai juste l’exemple du camion benne communal. Nous disposions de deux engins, un très récent et un plus ancien. Le premier nous a été volé et il est irrécupérable. Nous devrons donc attendre le remboursement par l’assurance pour envisager de racheter un engin récent, probablement d’occasion. Le second camion était « fatigué » et il nécessitait donc une révision majeure, avec réfection de l’embrayage. Le devis total était de l’ordre de 2 300 euros. Cela permettrait cependant de récupérer un véhicule en état et fonctionnel pour au moins 4 à 5 ans moyennant des révisions légères intermédiaires d’entretien. La nouvelle municipalité à décidé de ne pas faire réparer le camion et d’en louer un, en attendant le rachat d’un véhicule plus récent. Pourquoi pas, mais il aurait fallu que cette location soit très courte pour être financièrement rentable. Or cette location se poursuit depuis début novembre, pour un coût estimé d'environ 6 000 euros qui atteindra 8 000 euros fin février si aucune action n’est entreprise...
Si on me demande ce que j’aurais fait : j’aurais demandé le prêt d’un camion benne à une commune de la CCPL, ou convenu d’une mutualisation temporaire pour un mois (comme cela a été mis en place pour notre balayeuse communale) et j’aurais, pendant ce mois, obtenu la réparation de l’ancien camion. Fin novembre au plus tard, la commune aurait ainsi disposé d’un matériel fonctionnel avant de pouvoir racheter une seconde benne. Trop simple, sans doute ! Quoi qu’il en soit, en ce début février, les services de la commune ne disposent toujours pas de camion benne et l’actuelle municipalité aura donc dépensé 6 000 euros pour... rien.
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