Nombre de chroniqueurs, d’observateurs, et d’économistes l’ont dit. Les mesures prises au cours des cinq dernières années ont largement favorisé les plus riches, et sensiblement défavorisé les plus pauvres ou plus fragiles de nos concitoyens. Mes deux derniers articles sur ce sujet ont, je pense, également pointé du doigt l’explosion des injustices sociales, phénomène qui restera comme l’un des marqueurs forts du dernier quinquennat. Outre les mesures ciblées concernant les chômeurs, les retraités, et d’une façon générale le monde du travail, il convient aussi de s’intéresser aux mesures de portée plus générale et en particulier aux mesures fiscales. La fiscalité a été, dès le début du quinquennat, un secteur dans lequel le gouvernement s’est affairé. Dès 2017,
la « contre-révolution fiscale », pour reprendre le terme utilisé par Mediapart, se met en place. La
« flat tax », prélèvement forfaitaire unique de 30 % sur les revenus du capital,
permet ainsi aux 1% les plus riches de ramasser sans se baisser 44% des gains générés par cette modification fiscale. Ainsi, ces foyers bénéficieront d'un allègement de 572 millions d'euros en 2018 et de 836 millions en 2019,
permettant aux 100 premiers contribuables français profiter d’une baisse moyenne annuelle d’imposition sur leurs revenus financiers de 582 380 euros (2). Cette modification de la fiscalité est au moins aussi importante que la
très commentée suppression de l’ISF sur les valeurs mobilières. Présentée officiellement comme une façon de «
libérer les énergies », de générer le fameux «
ruissellement »,
ce cadeau de quelques 3 milliards d’euros en année pleine,
a bénéficié aux 1% les plus riches dont le patrimoine est constitué à 70% de valeurs mobilières, et encore davantage aux 0,1% les plus riches, dont le patrimoine est constitué à 90% de ces mêmes valeurs (3). Précisons ainsi que le montant des dividendes d’actions versés aux ménages auront progressé de presque 65% (de 13 milliards en moyenne entre 2013 et 2017 à 23 milliards d’euros depuis 2018). Précisions aussi que « 45 % de la hausse [...] a été captée par 5 000 foyers qui ont vu leurs dividendes dépasser 100 000 euros par an, et 13 %, soit 1,2 milliard d’euros, ont été captés par 310 foyers, qui ont touché plus d’un million d’euros de dividendes par an » (4).
Malheureusement, en termes de ruissellement, ces modifications fiscales n’ont pas eu l’effet escompté par le gouvernement, comme l’indique un rapport sénatorial de 2019 (5),
et plus récemment encore, un rapport de France Stratégie, organisme d’évaluation et de prospective rattaché à... Matignon (6) ! J’avoue franchement me demander si le président comme ses conseillers étaient réellement persuadés, lors de la mise en place de ces mesures, de la validité de la théorie du ruissellement, ou si, plus cyniquement, ils ne nous ont pas tout simplement vendu un discours destiné à cacher leur soutien à la ploutocratie qui a favorisé leur élection...
Le pseudo-ruissellement ne s’est en effet et jusqu’à présent jamais vérifié, comme le certifiait au Congrés américain l’actuel président des Etats-Unis, M. Joe Biden (7). Cet avis est partagé par l’économiste Arnaud Parienty dans son livre «
Le Mythe de la théorie du ruissellement ». Je cite : « l
es profits supplémentaires n'ont aucun effet positif sur la croissance et la baisse de la part des salaires réduit la demande des ménages, ce qui est mauvais pour la croissance » (8).
A ce stade, les allègements de taxes visant les propriétaires de yachts, taxes qui auront rapporté à l’Etat l’impressionnante somme de 82 500 euros (oui, 82 500 euros !) au lieu des 10 millions prévus au budget (9), pourront n’apparaître que comme un pourboire supplémentaire destiné aux ultra riches, ou comme une simple compensation des hausses du carburant nécessaire au fonctionnement de leurs navires !
Bien plus grave, et en même temps, pour reprendre la phraséologie macronienne, le gouvernement décidait la mise en place d’un plan anti-pauvreté de 8 milliards sur 4 ans, soit 2 milliards par an, représentant un peu plus de la moitié des cadeaux fiscaux faits aux plus riches (10). Mais si l’on y regarde de plus prés, la moitié de ces sommes étaient déjà inscrites dans les budgets (11) et les hausses de revenus des plus pauvres devraient atteindre, grâce à ce plan, l’extraordinaire somme moyenne de 20 euros par mois !
Des perdants, en Macronie, il y en a eu beaucoup. On a, bien sur, longuement parlé du
rabotage des APL dans la presse. On a moins parlé de la mise en place du «
revenu universel d’activité » qui fusionne certains minima sociaux et entraîne une
baisse de revenus pour 3,5 millions de foyers (12). De plus,
ces minima sociaux ne seront plus indexés sur l’inflation en 2019 et 2020 (13). On pourrait aussi mentionner
les handicapés, touchés au portefeuille. Sous couvert de «
rationaliser les prestations complémentaires à l'allocation aux adultes handicapés », le gouvernement rabote en toute discrétion le montant de diverses prestations (14). Tout aussi discrète a été la
réduction des fonds sociaux scolaires destinés aux enfants pauvres. En 2020, ce montant des fonds est passé de 59 millions à un peu moins de 31 millions (15)
pendant que les dividendes versés aux actionnaires atteignaient, eux, des montants records : 360 milliards environ pour la zone Europe dont 60 milliards d’euros pour la France en 2019, en forte baisse cependant en 2020 à 30 milliards d’euros mais de nouveau proches des 50 milliards en 2021 (16,17). Cette
mise en perspective des aides et subventions est toujours intéressante. On pourrait aussi mentionner le
déblocage de 39 millions d’euros pour l’aide alimentaire en 2020, à mettre en parallèle avec les 7 milliards d’euros de prêt destinés au soutien d’Air France, et aux 2 millions destinés à son seul PDG (18,19)... Attention, que je sois clair, ces aides aux entreprises, surtout en temps de crise, je n’ai rien contre dans le principe. Donc rien contre le fait qu’Air France ait bénéficié de ce prêt, que Renault ait bénéficié d’un autre prêt de 5 milliards d’euros (20), même si j’aurais préféré une capitalisation par l’Etat. Bien au contraire, je suis très favorable aux aides - si elles sont nécessaires - aux PME et TPE qui constituent le tissu socio-économique du pays. Notons au passage que ces PME et TPE ne sont pas forcément les plus aidées par le gouvernement (21).
Mais - car il y a un mais - je ne comprends pas que ces aides soient accordées sans contrepartie. Ce manque de volonté gouvernemental me sidère, et
il ouvre la porte, paradoxalement, à l’existence de plans sociaux touchant précisément chez les entreprises aidées (22,23,24).
On m’objectera sans doute que j’ai oublié de mentionner la grande œuvre sociale du quinquennat, la suppression de la taxe d’habitation (TA). Non. J’y viens. Présentée comme l’Alpha et l’Omega du social,
la réduction de cette taxe aura permis d’économiser environ 30 euros par mois au « foyer essonnien moyen », Bercy ayant calculé le chiffre de 1920 euros sur 5 ans (25). Ceci n’est
surement pas anodin pour les familles à petits revenus, mais, là encore, ce chiffre doit être
remis en perspective avec d’autres chiffres constitutifs du budget d’un ménage. Ainsi, le g
el du point d’indice dans la fonction publique, depuis plus de 10 ans, a entraîné un recul du pouvoir d’achat d’environ un mois et demi de revenus par an, soit pour des fonctionnaires de catégorie C, de l’ordre a minima de 1500 euros par an, soit 7500 euros sur 5 ans, soit autour de 120 euros par mois.
Je passe sur les augmentations des coûts de l’énergie - carburant automobile mais également gaz et électricité - largement documentées récemment. Celles-ci plombent encore plus le budget des ménages fragiles, même si le gouvernement a décidé de mettre en place un « chèque énergie », une
aide ponctuelle de 100 euros pour les plus modestes (26), bien loin du coût réel de l’augmentation des tarifs de l’énergie, même si c’est mieux que rien...
Cette paupérisation d’une partie non négligeable de la population a été notée par les organisations de fourniture d’aide alimentaires ou autres (27, 28). Elle touche également
les étudiants qui constituent souvent une catégorie de précaires assez invisibles (29,30). Ces constats ont également été faits par les services déconcentrés de l’Etat et par l’INSEE (31) et ils perdurent en 2020 et 2021. Selon le baromètre IPSOS/Secours populaire (32),
36% des français déclarent avoir du mal à boucler leur budget mensuel, 32% déclarent avoir des difficultés pour payer un loyer, un emprunt immobilier ou les charges du logement, un chiffre en augmentation de 28% (7 points) en un an, et 29% disent être en difficulté pour disposer d’une mutuelle santé, un chiffre en augmentation de 38% (8 points) en un an. Plus grave, plus d’un Français sur quatre (27%) déclare ne pas manger à sa faim, un chiffre encore en augmentation de 8% par rapport à l’année dernière (2 points) et 20% déclarent même devoir sauter certains repas, un chiffre là aussi en augmentation de 42% (6 points) en un an. Il faudra se souvenir de ces chiffres affolants au printemps prochain. Avons-nous donc réellement envie de voter pour le représentant d’une politique qui,
in fine, a privilégié uniquement les ultra-riches aux dépens des plus précaires et des plus faibles.
L’élection qui vient n’est pas un choix de société, terme galvaudé à mon sens, mais c’est un choix moral et éthique, et presque de valeurs de civilisation. Références : La référence centrale qui a permis la rédaction de cet article est l’excellent site
https://macron.watch qui regroupe sous forme de listings l’ensemble des mesures antisociales prises dans différents domaines par le pouvoir en place. Je m’en suis largement inspiré et remercie B. Heeder pour m’avoir transmis cette information. Les autres références consultées sont les suivantes :
1. Laurent Mauduit. La dangereuse contre-révolution fiscale de Macron. Mediapart. Juillet 2017.
Consultable en ligne :
https://www.mediapart.fr/journal/france/190717/la-dangereuse-contre-revolution-fiscale-de-macron?page_article=3 2. Cécile Crouzel. Flat tax : les 1% plus aisés concentreront 44 % des gains. Le Figaro. Octobre 0217.
Consultable en ligne :
https://www.lefigaro.fr/impots/2017/10/27/05003-20171027ARTFIG00003-flat-tax-les-1-plus-aises-concentreront-44-des-gains.php 3. Thomas Piketty. Suppression de l’ISF: une faute historique. Le Monde. Octobre 2017.
Consultable en ligne
https://www.lemonde.fr/blog/piketty/2017/10/10/isf-une-faute-historique/ 4. Romaric Godin. Le ruissellement voulu par Macron a été évalué : il profite bien aux plus riches. Mediapart. Octobre 2021.
Consultable en ligne
https://www.mediapart.fr/journal/economie/141021/le-ruissellement-voulu-par-macron-ete-evalue-il-profite-bien-aux-plus-riches 5. Anonyme. Le remplacement de l'ISF par l'Ifi aurait engendré "des effets indésirables" sans montrer d'impact positif sur l'économie. BFMTv. Octobre 2019.
Consultable en ligne :
https://www.bfmtv.com/immobilier/fiscalite/le-remplacement-de-l-isf-par-l-ifi-aurait-engendre-des-effets-indesirables-sans-montrer-d-impact-positif-sur-l-economie_AN-201910100432.html 6. Audrey Tonnelier. Suppression de l’ISF, « flat tax » : le « ruissellement » promis par Emmanuel Macron n’a pas eu lieu, selon France Stratégie. Lemonde. Octobre 2021.
Consultable en ligne
https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/10/14/suppression-de-l-isf-flat-tax-pour-france-strategie-le-ruissellement-n-a-pas-eu-lieu_6098339_823448.html 7. Joe Biden. Premier discours devant le Congrès américain. Avril 2021.
Une video de ce discours est disponible à l’adresse suivante :
https://www.brut.media/fr/news/-la-theorie-du-ruissellement-n-a-jamais-fonctionne-joe-biden-5adcfbd0-4aae-49b6-9221-f417a24c57cd 8. Remy Demichelis. Le ruissellement imaginaire. Les Echos. Décembre 2018.
Consultable en ligne :
https://www.lesechos.fr/idees-debats/livres/le-ruissellement-imaginaire-238994 9. Ingrid Feuerstein. Réforme de l'ISF : le flop de la taxe sur les yachts. Juillet 2018.
Consultable en ligne :
https://www.lesechos.fr/2018/07/reforme-de-lisf-le-flop-de-la-taxe-sur-les-yachts-975746 10. Anonyme. Plan pauvreté : "8 milliards d'euros répartis sur quatre ans", affirme Griveaux. europe 1. Septembre 2018.
Consultable en ligne :
https://www.europe1.fr/politique/plan-pauvrete-8-milliards-deuros-repartis-sur-quatre-ans-affirme-griveaux-3754118 11. Erwan Manac'h. Plan pauvreté : des mesures symboliques et un manque d’ambition. politis. Septembre 2018.
Consultable en ligne :*
https://www.politis.fr/articles/2018/09/plan-pauvrete-des-mesures-symboliques-et-un-manque-dambition-39319/ 12. Hélène Gully. Les gagnants et les perdants d'une allocation sociale unique. Les Echos. Aout2018.
13. Romaric Godin et Mathilde Goanec. Formation, santé, pauvreté… A grands plans, petits moyens. Mediapart. Octobre 2018.
Consultable en ligne :
https://www.mediapart.fr/journal/france/051018/formation-sante-pauvrete-grands-plans-petits-moyens?onglet=full 14. Marie Piquemal et Lilian Alemagna. Oui, le gouvernement économise bien sur le handicap. Libération. Septembre 2018.
Consultable en ligne :
https://www.liberation.fr/france/2018/09/28/oui-le-gouvernement-economise-bien-sur-le-handicap_1681869/ 15. Faïza Zerouala. Enfants pauvres: Blanquer réduit de moitié les fonds sociaux. Mediapart. octobre 2019.
Consultable en ligne :
https://www.mediapart.fr/journal/france/291019/enfants-pauvres-blanquer-reduit-de-moitie-les-fonds-sociaux 16. Anonyme. En pleine crise boursière, les entreprises européennes se préparent à verser des dividendes record. Mars 2020.
Consultable en ligne :
https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/en-pleine-crise-boursiere-les-entreprises-europeennes-se-preparent-a-verser-des-dividendes-record-a14f308a31bc980ec96a2d1302a44a75 17. Bastien Bouchaud. Les grandes entreprises françaises devraient verser 52 milliards d'euros de dividendes en 2021. Mai 2021.
Consultable en ligne :
https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/les-grandes-entreprises-francaises-devraient-verser-52-milliards-deuros-de-dividendes-en-2021-1311564 18. Kim Hullot-Guiot. Le gouvernement débloque 39 millions d'euros pour l'aide alimentaire. Libération. Avril 2020.
Consultable en ligne :
https://www.liberation.fr/france/2020/04/24/le-gouvernement-debloque-39-millions-d-euros-pour-l-aide-alimentaire_1786164/
19. Laurent Mauduit. Le volet occulté du plan de sauvetage d’Air France. Mediapart. Avril 2020.
Consultable en ligne :
https://www.mediapart.fr/journal/economie/290420/le-volet-occulte-du-plan-de-sauvetage-d-air-france 20. Laurence Dequay. Renault : ce que Bruno Le Maire doit exiger en contrepartie des 5 milliards prêtés. Marianne. Mai 2020.
Consultable en ligne :
https://www.marianne.net/economie/renault-ce-que-bruno-le-maire-doit-exiger-en-contrepartie-des-5-milliards-pretes 21. Laurent Mauduit. Prêts garantis par l’Etat: au bonheur des milliardaires. Janvier 2021.
Consultable en ligne :
https://www.mediapart.fr/journal/economie/140121/prets-garantis-par-l-etat-au-bonheur-des-milliardaires 22. Franck Bouaziz. Air France-KLM : près de 2 milliards de pertes et un lourd plan social en vue. Mai 2020.
Consultable en ligne :
https://www.liberation.fr/france/2020/05/07/air-france-klm-pres-de-2-milliards-de-pertes-et-un-lourd-plan-social-en-vue_1787681/
23. Romaric Godin. En France, un «socialisme de l’offre» pour ne rien changer. Mediapart. Juin 2020.
Consultable en ligne :
https://www.mediapart.fr/journal/france/100620/en-france-un-socialisme-de-l-offre-pour-ne-rien-changer 24. Romaric Godin. La fin en trompe-l’œil du « quoi qu’il en coûte ». Mediapart. Aout 2021.
Consultable en ligne :
https://www.mediapart.fr/journal/economie/300821/la-fin-en-trompe-l-oeil-du-quoi-qu-il-en-coute 25. Anonyme. L'Essonne parmi les grands gagnants de la suppression de la taxe d'habitation. Actu.fr. Novembre 2021.
Consultable en ligne :
https://actu.fr/economie/l-essonne-parmi-les-grands-gagnants-de-la-suppression-de-la-taxe-d-habitation_46272127.html 26. Anonyme. Prix de l’énergie : ce qu’il faut savoir sur l’«indemnité classe moyenne» annoncée par Castex. Libération. Octobre 2021.£
Consultable en ligne :
https://www.liberation.fr/economie/social/prix-de-lenergie-ce-quil-faut-savoir-sur-lindemnite-classe-moyenne-annoncee-par-castex-20211022_PHWNS5YW25GR3CNFLPAVLBJ4LY/ 27. Isabelle Rey-Lefebvre. Les gens s’enfoncent dans la pauvreté, qu’ils soient Français ou migrants. Le Monde. Novembre 2019.
Consultable en ligne :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/07/le-secours-catholique-constate-une-aggravation-de-la-pauvrete-en-france_6018287_3224.html 28. Anonyme. Précarité et crise sanitaire : le Secours populaire tire la sonnette d’alarme. Ouest-France. Septembre 2020.
Consultable en ligne :
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/precarite-et-crise-sanitaire-le-secours-populaire-tire-la-sonnette-d-alarme-6995112 29. Anonyme. Les Restos du cœur s'inquiètent d'accueillir de plus en plus d'étudiants. LCI. Novembre 2019.
Consultable en ligne :
https://www.lci.fr/amp/social/les-restos-du-coeur-s-inquietent-d-accueillir-de-plus-en-plus-d-etudiants-pecrarite-pauvrete-2138681.html 30. Soazig Le Nevé. Précarité étudiante : à Paris, les files d’attente pour la distribution alimentaire ne faiblissent pas. Le Monde. Juillet 2021.
Consultable en ligne :
https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/14/precarite-etudiante-a-paris-les-files-d-attente-pour-la-distribution-alimentaire-ne-faiblissent-pas_6088253_3224.html 31. Olivier Chicheportiche. Comment l'aide alimentaire a bondi en France en 2020. BFM business. Juillet 2021.
Consultable en ligne :
https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/france/comment-l-aide-alimentaire-a-bondi-en-france-en-2020_AV-202107270152.html 32. Olivier Vilain. Baromètre Ipsos / SPF : la précarité déborde encore une fois en 2021. Secours populaire français. Septembre 2021.
Consultable en ligne :
https://www.secourspopulaire.fr/barometre-pauvrete-ipsos Crédit illustration :
Le journal de Boris Victor. Les Macron parlent de la crise sociale !